Exagération dans la collecte des encombrants
Publié le 3 juin 2021 à 16:30, modifié le 3 juin 2021 à 16:46
Par: CIMTCHAU
La collecte des matières encombrantes est très populaire partout en Gaspésie. Cependant, certains citoyens exagèrent parfois sur la quantité et le type de matières placées en bordure du chemin.
La collecte des matières encombrantes arrive environ une fois par année et elle est très attendue par les Gaspésiens. « Je vous dirais que c’est très attendu des citoyens parce que ça permet de se débarrasser de choses qu’on ne peut pas mettre dans le bac vert », explique le président de la Régie intermunicipale de gestion des matières résiduelles Avignon-Bonaventure, Éric Dubé.
Même si elle considérée comme encore nécessaire, il y a parfois quelques exagérations lors de la collecte. « À quelques places, parfois il y en a qui en mettent plus qu’il le devrait », raconte le préfet de la MRC de Bonaventure.
« Certainement qu’il y a des abus. Entre autres quand on arrive à des endroits où tout est en tapon », affirme la directrice générale de la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie.
Les excès diminuent d’année en année dans la MRC du Rocher-Percé. En 2016, 300 tonnes de matières provenant de la collecte des encombrants étaient enfouis. Aujourd’hui, c’est 70 tonnes. Considérant que le prix d’enfouissement est de 160$ pour une tonne. Il y a encore place à amélioration selon Nathalie Drapeau.
« Il faut très clairement mettre des cadres qui sont un peu plus serrés, pour éviter qu’il y ait ces amoncellements-là qui sont monstres et qui sont très coûteux pour l’ensemble de la population »
Selon elle, la solution passe par une plus grande revalorisation des matières. Dans les cinq dernières années, 75% de ce qui a été récolté lors des collectes dans la MRC du Rocher-Percé a été valorisé. La sensibilisation des citoyens est aussi un moyen préconisé par la Régie intermunicipale de traitement des matières résiduelles de la Gaspésie.
« Ce sont des billets qu’on accroche aux matières qui sont restées au chemin et sur lesquelles on indique, cette matière-là n’est pas considérée admissible à la collecte des encombrants, vous pouvez l’apporter à l’écocentre. »
Le nombre d’écocentres serait suffisant sur le territoire de la MRC du Rocher-Percé selon la Régie. Dans Bonaventure et Avignon, l’implantation de nouveaux sites est une avenue envisagée.
« Il ne faut plus enfouir des matériaux de construction, ça devra être valorisé. Pis ça, oui, ça va passer par des écocentres sur le territoire parce qu’on se doit de faciliter la disposition pour nos citoyens, de rendre ça le plus facile pour eux autres» précise monsieur Dubé.