Plus d’un million et demi de téléspectateurs avaient les yeux rivés sur le premier épisode de la série « Les Armes». Un sujet méconnu sur la réalité que vivent les militaires et qui a nécessité un exercice approfondi pour Ève Landry.

«  Tous les codes, de saluer ou non, tout ça était vraiment difficile à mettre en place », débute la comédienne et auteure jeunesse, Ève Landry.

Même si elle porte l’uniforme, l’habit ne fait pas le moine!

«Dès qu’il y a une hiérarchie quelque part, ça me put au nez. J’ai bien de la misère avec ça!  », lance Ève Landry.

Elle y campe le rôle de Kim Falardeau, qui est confrontée au meurtre de son conjoint.

«  Ça la touche énormément de perdre l’amour de sa vie, sans avoir compris, de n’avoir vu aucun signe avant-coureur », confie la comédienne.

La militaire, peu fonceuse de nature, sera toutefois en quête de vérité.

«  On la met un peu, sans qu’elle le veuille, sur la sellette », selon Ève Landry.

Son personnage, issu d’un milieu différent du sien, a nécessité quelques efforts de recherches. La télésérie innovante a changé sa vision.

« J’en sais un peu plus et je comprends un peu mieux les soldats maintenant, je comprends pourquoi ils vont à la guerre. Moi, j’ai été élevée par une famille aimante et je suis entourée d’amour  », dit la talentueuse comédienne.

Par ailleurs, elle vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc puisqu’elle a lancé le 28 août son premier roman jeunesse intitulé « J’imagine ». Elle y dévoile ses talents de dessinatrice dans une histoire de vie réelle et parfois fictive. Les souvenirs de ses enfants, racontés par des adultes, sont expliqués tels qu’ils se l’imaginent.

« Je suis vraiment contente, c’est mon petit bébé, mon petit projet, j’ai l’impression que c’est mon petit trésor que je cachais depuis 3 ans  », lance la nouvelle auteure jeunesse.

Ce livre jeunesse est maintenant disponible dans les librairies de la région.

« Ma mère à vérifier, elle a fait les librairies de Rivière-du-Loup et de La Pocatière. Elle a fait son devoir de mère. Il est là, il est sur les tablettes », termine Ève Landry.