Ces étudiants de l’Université de Moncton, Campus Edmundston seront autorisés à travailler pas plus de 24 heures par semaine. Ce plafond risque d’alourdir leur fardeau financier. « Quand le nombre d’horaires est limité, on ne peut pas soutenir nos parents. Avec trente heures un étudiant serait capable au moins de gérer plus ou moins son quotidien ses factures de téléphones son loyer » explique Yan Loïc Njaha Nanko, président de l’Association générale des étudiantes et étudiants à l’UMCE. « Pour le moment, j’arrive à me gérer, mais je sais que je ne peux pas tenir il nous faut vraiment ça » témoigne Prince Essossinam Arsène Bagbi, étudiant à l’UMCE. « On a des factures de téléphones on a des loyers à payer y a des assurances » raconte Euloge Narcisse Fom Sikamo, étudiant à l’UMCE.

Être moins disponible peut également leur nuire pour trouver un emploi dans la région. « la province cherche beaucoup plus des gens qui vont travailler à temps plein que temps partiel donc du coup les étudiants n’ont pas vraiment la facilité de trouver un emploi, relâcher la vanne auprès des entreprises que les entreprises aient la capacité de recruter plus de jeunes pour essayer d’équilibrer pour que chacun ai la chance de travailler » ajoute le président de l’association générale des étudiants et étudiantes de l’UMCE. « On se dit si ça va finir par payer. Le job étudiant ne devrait pas se baser sur les expériences » poursuit Prince Essossinam Arsène Bagbi.

« Quand tu dis que tu veux du temps partiel à l’employeur il te dit non-moi j’ai besoin de quelqu’un qui va rester même quand il te prend c’est à l’improviste, ce n’est pas comme si tu avais un emploi planifié, il appelle tu ne sais pas » révèle Euloge Narcisse Fom Sikamo.

L’objectif d’Ottawa, s’assurer que les étudiants se consacrent principalement à leurs études. « Mais si toi tu as prouvé que tu peux y aller si on prend ton relevé de la première année et on voit que tu as réussi la limite est de tant à tant,  il y en a qui sont capables d’enchaîner 40 heures de chiffres, je vous assure » poursuit l’étudiant.

Une mesure qui pourrait même décourager de futurs étudiants internationaux. « On connait certains camarades qui ont été obligés de changer de province parce que ça n’allait pas niveau financement on n’a pas terminé l’hiver avec eux » « Ils vont commencer à se dire si c’est le cas plus besoin de venir, mais ce n’est pas bien ce n’est pas bien nous sommes tous là pour le développement » confient les deux étudiants à l’Université.

La limite de 24 heures par semaine sera effective dès la rentrée, à l’automne.