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Nouvelles

État de l’industrie éolienne

Publié le 12 juin 2018 à 16:06, modifié le 12 juin 2018 à 16:06

Par: CIMTCHAU

Les résultats d’une étude des impacts de l’exploitation de l’éolien pour les collectivités ont été dévoilés mardi dans le cadre d’un colloque dédié à cette industrie qui a lieu jusqu’à mercredi à Carleton-sur-Mer. On peut maintenant mieux chiffrer les profits qui entrent dans les poches des communautés qui accueillent des projets éoliens.

Le rapport, publié par l’Association canadienne de l’énergie éolienne, dévoile des chiffres qui surprennent l’industrie. L’économiste Jean-Pierre Lessard, de la frime Aviseo Conseil qui a réalisé l’étude, ne cache pas son étonnement face à ces chiffres. «C’est beaucoup plus que ce qu’on pensait. On a eu la chance d’avoir des chiffres beaucoup plus précis que ce qu’on avait à l’époque. C’est sûr qu’avec l’installation de tous les parcs, on est vraiment en vitesse de croisière.»

Ce sont 120 millions de dollars annuellement qui vont directement dans les poches des communautés qui accueillent chez eux des projets éoliens. «120M$ c’est beaucoup d’argent. Pour certaines municipalités c’est 5, 6, 7 % de leur budget», explique M. Lessard.

60% des revenus de l’industrie éolienne québécoise vont dans les MRC de l’Est-du-Québec. La Gaspésie récolte 25M$, entre autres en raison du nombre élevés de parcs éoliens dans la région comparativement au reste du Québec.

Selon le rapport, l’industrie a beaucoup évolué dans les dernières années. Le gain de productivité des éoliennes augmente de 8,5% par année depuis les 20 dernières années.

«Il y a plusieurs exemples de « success stories » d’entreprises qui on su innover, qui ont su s’adapter, trouver des activités hors Québec. On pense à des compagnies comme LM, comme Suspendem qui portent leurs produits à l’extérieur du Québec. Il y a lieu d’être confiant pour l’industrie en Gaspésie.»

-Jean-Frédérick Legendre, directeur régional, CanWEA

Avec les élections provinciales en octobre prochain, l’industrie éolienne travaille pour se tailler une place dans la campagne électorale. Le colloque se termine mercredi.