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Éric Levasseur : période d’emprisonnement de 18 à 20 ans réclamée par la Couronne

Publié le 5 avril 2024 à 17:21, modifié le 5 avril 2024 à 17:21

Par: Jérôme Gagnon

Éric Levasseur, reconnu coupable du meurtre au second degré de sa conjointe, était de retour, vendredi, devant le juge Carl Thibault dans le cadre des représentations sur la peine.  Le DPCP réclame 18 à 20 ans avant une admissibilité à une libération conditionnelle.

Selon la Couronne, la sentence doit être proportionnelle au tort causé aux proches de Caroline Labonté. Plusieurs témoignages ont été lus par l’avocat Jean-Sébastien Lebel vendredi. Le décès de la femme a entrainé un impact financier et psychologique important sur son entourage. La Couronne a également déposé les antécédents judiciaires d’Éric Levasseur. Des accusations de voies de fait armées sur la victime s’étaient soldées par un « 810 », a rappelé Me Lebel.

Chez la défense, on estime qu’une peine de détention de 13 ans serait la plus juste. L’avocate, Me Marie-Hélène Giroux déplore son homologue de suggérer une peine déraisonnable et contraire à la jurisprudence.

Elle a notamment présenté le témoignage des enfants du couple Levasseur-Labonté. L’un des fils a lu en cour, ce matin, une lettre au nom de ses frères. Ils demandent la peine minimale pour leur paternel. Ceux-ci jugent que leur père a été injustement reconnu. Ils estiment que l’enquête a été bâclée dans cette affaire. Ils demandent que ce cauchemar finisse une fois pour toute afin qu’ils puissent rebâtir leur famille avec leur père.

Le soutien familial des enfants envers leur père a été utilisé comme facteur atténuant par l’avocate.

Combien de temps, Éric Levasseur devra purger sa peine avant de pouvoir demander une libération conditionnelle ? C’est la question à laquelle devra répondre prochainement le juge Carl Thibault. Une décision sera rendue le 6 juin prochain.