Éperlan arc-en-ciel : les pêcheurs responsables de la survie de l’espèce
Publié le 13 janvier 2025 à 10:16, modifié le 13 janvier 2025 à 10:16
Par: Jérémie Point

À l’approche de la saison de la pêche blanche au Bas-Saint-Laurent, il est important de rappeler aux pêcheurs qu’ils sont des ambassadeurs pour le rétablissement de cette espèce emblématique du Saint-Laurent.
Pour une seconde année, une affiche portant sur la réglementation de la pêche à l’éperlan sera donc présente aux abords des principaux lieux fréquentés par les pêcheurs et les pêcheuses. Les sites de pêche de Rimouski, du Bic, de Notre-Dame-des-Neiges, de L’Isle-Verte et de Rivière-du-Loup sont les principaux lieux fréquentés par les pêcheurs où l’on trouvera une affiche. Des cartons d’information seront également distribués aux amateurs de pêche lors de certains événements ou par l’intermédiaire de différents organismes.
Élaborés par l’Équipe de rétablissement de l’éperlan arc-en-ciel, en collaboration avec l’Association des pêcheurs d’éperlans de la rivière Rimouski (APERR), ces outils visent à renseigner et à sensibiliser les pêcheurs sur la pêche de l’éperlan arc-en-ciel. Cette espèce est menacée depuis 2005 et pour la protéger, l’APERR invite aussi les pêcheurs à distribuer ces outils à autrui.
« C’est un rappel que nous devons travailler collectivement à la conservation de l’espèce afin de pouvoir continuer à pratiquer la pêche sur glace en famille et entre amis. Les pêcheurs se doivent de respecter la réglementation, bien sûr, mais ils ont aussi un rôle à jouer dans la diffusion de l’information auprès de leur entourage. », croit la biologiste consultante et coordonnatrice de l’Équipe de rétablissement, Marylène Ricard.
Bio-indicateur de l’état de santé du fleuve Saint-Laurent et de ses affluents, l’éperlan arc-en-ciel, si petit soit-il, revêt également une importance sur le plan culturel et économique.
« La pêche à l’éperlan en période hivernale fait partie de nos traditions. Encore aujourd’hui, elle suscite l’intérêt des pêcheurs sportifs et des touristes de passage, générant ainsi des retombées économiques non négligeables. », souligne Marylène Ricard.