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Épandages d’herbicides questionnés en Gaspésie

Publié le 30 juin 2020 à 16:16, modifié le 30 juin 2020 à 16:24

Par: CIMTCHAU

La Société du chemin de fer de la Gaspésie épandra des herbicides tout le mois prochain. La société de conservation ZICO de la Baie-de-Gaspé s’oppose à cette pratique et souhaite voir des alternatives appliquées pour se débarrasser des mauvaises herbes.

 

La société de conservation ZICO de la Baie-de-Gaspé reproche entre autres l’utilisation de glyphosate qui devient de plus en plus déconseillé partout dans le monde.

« Maintenant le glyphosate, comme à peu près tout le monde le sait a été déclaré cancérigène humain probable par l’Organisation mondiale de la Santé en 2015. », déclare la présidente de la société de conservation ZICO de la Baie-de-Gaspé, Margret Grenier.

Du côté de la société du chemin de fer de la Gaspésie et de son président, Éric Dubé, le progrès n’est pas hors de question, mais la sécurité demeure l’enjeu prioritaire.

« On a voulu être précurseur, essayer des nouvelles technologies qui a emmené des enjeux justement de sécurité après ça avec le ministère des Transports. Là malheureusement on ne peut pas se permettre d’être les gens qui vont innover en Amérique du Nord dans ce dossier-là ».

Les règlements stipulent, selon la société de conservation, qu’il est interdit d’utiliser les herbicides.

« La MRC de Bonaventure, la MRC du Rocher percé et la ville de Gaspé plus toutes les municipalités dans ces deux MRC , ont des règlements qui empêchent l’utilisation des herbicides dans tous les corridors de transport incluant le chemin de fer », souligne madame Grenier.

Des règlements et des normes qui sont suivis à la lettre selon le président de la société du chemin de fer de la Gaspésie.

« Là présentement nous on respecte les normes environnementales, on a un CA d’autorisation du ministère de l’Environnement qui nous autorise à le faire, on respecte ces règles-là, on l’a toujours fait », explique monsieur Dubé.

Cela n’empêche toutefois pas la SCFG de tenter une diminution de son usage de glyphosate d’année en année.

« On a quand même réussi à améliorer dans le sens que nos volumes, les quantités qu’on utilise d’année en année sont en diminution parce qu’on a raffiné les méthodes d’épandage »