Environnement : Caplan en tête au palmarès des déversements d’eaux usées
Publié le 27 octobre 2023 à 09:12, modifié le 27 octobre 2023 à 09:12
Par: CIMTCHAU
Le palmarès tient compte du nombre, de la quantité et de la durée du déversement des eaux usées dans les rivières. Classé une fois de plus en première positon cette année, Caplan a été pénalisée car ses bassins ne sont pas pourvus d’enregistreurs de débordement.
« Les mesures qui se font comparativement en tout cas pour les municipalités voisines n’étaient pas les mêmes que celle de Caplan où est ce qu’on pouvait mesurer nous les eaux de pluies par exemple, et à d’autres endroit cette donnée-là n’est pas mesurée. » souligne Lise Castilloux, mairesse de la Municipalité de Caplan.
« Aujourd’hui on leur attribue peut-être à tort les durées de débordement qui ne correspondent pas à ce qui se passe sur le terrain. Donc, Caplan aurait donc intérêt à installer des enregistreurs. » dit André Bélanger, directeur général de la Fondation Rivières.
Les changements climatiques s’accompagnent de précipitations intenses et inhabituelles au printemps et à l’été. Les municipalités doivent donc choisir entre séparer les conduits des égouts, développer des bassins de rétention ou de créer des espaces verts.
« C’est de transformer les grands stationnements bétonnés et de faire des bandes végétalisées avec une pompe ou l’eau s’en va dans le végétal, et s’absorbe dans le sol plutôt que de couler dans les réseaux dégoûts. Ça c’est toute une question d’aménagement de la municipalité mais c’est par là que les municipalités devraient commencer et c’est beaucoup moins coûteux. » recommande André Bélanger.
La municipalité dit traiter le dossier des déversements en priorité.
« C’est l’étude d’avant-projet qui devrait terminer on m’indiquait d’ici les 2 prochaines semaines. Puis par la suite là ce serait le début possiblement des plans et devis pour 2024. » dit Lise Castilloux.
Selon le directeur de la fondation Rivières, le palmarès a pour but de guider les citoyens pour qu’ils surveillent les actions prises en ce sens par leurs élus municipaux.
« Ce qu’on a, c’est ce qu’on appelle un traitement primaire. Ce qu’on doit avoir dans le prochain projet c’est un bassin de rétention pour être certain que les déversements, s’il y en avait pour des situations particulières, que ce ne soit est pas systématique comme le système le prévoit présentement. » annonce Lise Castilloux.
La mairesse de Caplan dit collaborer avec le ministère des Affaires municipales, pour que les travaux puissent débuter le plus rapidement possible.