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Entrevue avec Blaine Higgs : le premier ministre fait le point sur certains dossiers

Publié le 27 février 2024 à 15:45, modifié le 27 février 2024 à 17:35

Par: Mylene Thomas

On vous en parlait hier, le premier ministre du Nouveau-Brunswick était de passage à Edmundston dimanche. Il s’agissait d’une rare occasion pour les médias du Nord-Ouest de le questionner sur différents enjeux.

Blaine Higgs n’a prononcé que quelques mots en français dimanche. Lors de son élection à la chefferie du Parti progressiste conservateur en 2016, il avait pourtant promis d’apprendre le français. Sept ans plus tard, il répond aux questions des journalistes exclusivement en anglais.  « Il faudrait qu’il fasse un effort, c’est difficile aussi rendu à un certain âge de réussir à maîtriser une seconde langue », « il aurait pu apprendre au moins quelques mots, ce n’est pas si difficile que ça il me semble », « ça dérange beaucoup, la province est française et anglaise » réagissent certains citoyens.

Les soins de santé, le surplus budgétaire et l’immigration sont des sujets qui retiennent l’attention au Nouveau-Brunswick. Son gouvernement souhaite offrir des soins garantis pour les patients. « Je travaille avec les personnels de santé à savoir où on pourrait livrer de meilleurs soins médicaux. Parce qu’avec ce qu’on a, les ressources qu’on a, ce n’est pas au niveau où ce que ça devrait être » explique Blaine Higgs.

Malgré les coûts qui explosent, Fredericton prévoit un surplus budgétaire de 247 millions de dollars. « C’est le plus haut qu’on a jamais fait, pour quelques bonnes raisons. Il y a une augmentation des coûts de 20 à 30 % juste l’inflation, notre population grandit » indique Blaine Higgs. « Peut-être investir dans les soins de santé pour des meilleurs soins de santé et dans l’éducation aussi ce serait la priorité », « il manque de l’argent dans les services de santé, dans l’habitation y a plein de gens qui ne mangent pas à leur faim au NB, les banques alimentaires sont débordées », « qu’il arrête de voler le pauvre monde » commentent des citoyens.

Concernant l’immigration, le chef du parti progressiste-conservateur remet en question le plafond des étudiants internationaux imposé par Ottawa.« Suggérer une formulation différente pour les provinces maritimes, car nos diplômés vont directement sur le marché du travail. On peut former des immigrants ici qui utilisent nos installations postsecondaires et s’ils veulent retourner à la maison après ça, c’est quoi le problème ? » se demande le premier ministre.

Le budget sera présenté en mars. Les citoyens ont jusqu’à jeudi pour envoyer leurs commentaires au gouvernement dans le cadre de la consultation prébudgétaire.