En vertu de cette entente, l’université pourra recevoir jusqu’à 1 785 000 $ chaque année pour ses diplômés en sciences infirmières au-delà d’un seuil de 155. Le gouvernement versera 35 000 $ pour chaque personne diplômée en sciences infirmières au-delà de ce seuil, jusqu’à concurrence de 206 par année, ce qui permettra de soutenir jusqu’à 51 places supplémentaires.

« Les programmes de baccalauréat en sciences infirmières sont notre plus grand bassin de nouvelles ressources infirmières », a déclaré le ministre de l’Éducation post-secondaire, de la Formation et du Travail, Trevor Holder. « Nous avons choisi de travailler avec les universités pour augmenter les inscriptions et le nombre de diplômés. Nous reconnaissons qu’il y a des coûts associés à la formation de nouvelles ressources infirmières. Nous sommes donc heureux de nous associer à l’Université du Nouveau-Brunswick et de lui fournir du financement supplémentaire fondé sur le rendement. »

Cette entente s’inscrit dans les mesures proposées pour l’amélioration de la formation en sciences infirmières au Nouveau-Brunswick de la Stratégie en matière de ressources infirmières publiée en 2019. De plus, elle répond à la recommandation de la vérificatrice générale de la même année sur l’octroi d’une aide financière seulement après que le ministère a constaté l’atteinte des résultats souhaités ou des cibles fixées.

« Dans le cadre de notre nouveau plan provincial de la santé, le gouvernement s’est engagé à travailler avec les établissements d’enseignement postsecondaire pour développer des modèles d’enseignement et de formation clinique innovateurs », a affirmé la ministre de la Santé, Dorothy Shephard. « Cette nouvelle approche encouragera nos universités à accroître les inscriptions dans nos programmes de soins infirmiers et à recruter la nouvelle génération d’infirmières et d’infirmiers qui entreprendront une carrière enrichissante. »

Au cours des 10 années de l’entente, l’université pourrait recevoir jusqu’à 18 millions $.

« L’Université du Nouveau-Brunswick et le gouvernement du Nouveau-Brunswick ont une vision commune lorsqu’il est question de régler les grands défis du système de soins de santé de la province, et cette entente est un pas dans la bonne direction », a dit le recteur et vice-chancelier de l’université, Paul Mazerolle. « Nos programmes de soins infirmiers connaissent une croissance, et ils visent à répondre aux besoins des gens du Nouveau-Brunswick. Voici un autre exemple qui démontre à quel point l’Université du Nouveau-Brunswick et le gouvernement provincial travaillent en collaboration pour fournir une éducation de grande qualité et créer des occasions supplémentaires dans le but de garder nos infirmières dans la province. »

L’université devra présenter chaque année au ministère un rapport confirmant le nombre de diplômés au-delà du seuil fixé et détaillant les éléments favorisant ou nuisant à l’atteinte de son objectif.