Aucune façon de prédire l’engouement pour la camerise pour la ferme Cambrook, alors qu’on la cultive pour la première fois cet été. Jusqu’à présent selon la co propriétaire, Manon Bourdages, l’expérience porte fruit.

« On est vraiment agréablement surpris parce que c’est un petit fruit qui n’est pas connu, donc c’était ça le défi du fruit, puis les gens sont curieux de connaître le fruit, puis ils reviennent. »

Un petit fruit doux et quelque peu amer qui partage le bleu du bleuet, mais les comparaisons s’arrêtent là.

« C’est pas commun. C’est pas comme la framboise qu’on trouve assez souvent. Ça a le bleu du bleuet, mais ce n’est pas apparenté avec le bleuet »

Cette petite baie encore méconnue par plusieurs est présente au Japon depuis des centaines d’années, mais cultivée ici au Canada depuis le milieu des années 2000.

« C’est un agronome de la Saskatchewan qui a emmené au Canada les camerises comme on les connait. Ici au Québec c’est un agronome du Lac-Saint-Jean qui a ramené ça ici », ajoute madame Bourdages.

Un nouvel ajout dans l’agriculture gaspésienne qui plaît à plusieurs et vu les qualités indéniables pour la santé, la camerise semble bien implantée en Gaspésie

« Le taux d’antioxydant dans la camerise est très élevé, même plus élevé que dans le bleuet. Il y a la vitamine C. La liste est longue sur les valeurs nutritionnelles de la camerise »

Dépendamment de la température, la camerise est généralement cueillie pendant environ 3 à 4 semaines du début à la fin juillet.