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Énergir se lance dans la production de gaz naturel renouvelable : Quels seront les impacts pour notre région

Publié le 13 décembre 2022 à 17:12, modifié le 13 décembre 2022 à 17:16

Par: Emie Charpentier

Énergir a annoncé qu’elle se lançait dans la production de gaz naturel renouvelable. D’ici 2030, elle compte construire une dizaine d’usines de biométhanisation à travers le Québec. Pourrait-il y avoir des impacts pour la SEMER, qui ne produit toujours pas de gaz naturel liquéfié?

Énergir doit acheter à la SEMER la totalité du gaz naturel renouvelable produit par l’usine de biométhanisation. Même si l’entreprise en produira elle-même, son contrat demeure inchangé et rien n’indique qu’elle investira dans des usines déjà construites.

« Qu’Énergir s’intéressent à rencontrer des spectres meilleurs pour ce qui est de la production de gaz naturel renouvelable c’est une excellente nouvelle et pour Énergir et pour la SEMER puis l’ensemble des usines de biométhanisation au Québec. », lance Michel Lagacé, président de la SEMER.

Le Bas-Saint-Laurent ne fait pas partie des régions ciblées. Cette nouvelle, tout comme le projet de la SEMER, ne fait pas l’unanimité, surtout que plusieurs villes tentent d’interdire le gaz naturel dans les nouveaux bâtiments.

« C’est plusieurs choses qui s’imbriquent ensemble. On a vu que le Québec va manquer d’énergie électrique d’ici quelques années. Alors on dit chez Énergir que c’est pour compenser les pointes d’électricité en hiver que le gaz peut être utile, sauf qu’il y a beaucoup d’autres façons qu’on peut aller chercher de l’énergie. », mentionne Simon Périard, ex-maire de Saint-Paul-de-la-Croix.

Contrairement à la SEMER, Énergir utilisera du lisier de porc et de bovin. Ses investissements ne proviendront pas de fonds publics, puisqu’elle s’est liée avec une entreprise danoise.

« On voit ce matin le projet avec Énergir et l’entreprise danoise. L’entreprise danoise met plusieurs centaines de millions de dollars. », indique Simon Périard.

D’ailleurs, la SEMER attend toujours une subvention gouvernementale de quelques millions de dollars afin de réussir à produire du gaz naturel liquéfié en 2023.

« Dans notre cas à nous, on continue à travailler avec eux puis en attendant on détourne de plus en plus de matières du lieu d’enfouissement technique qui est traité à la semer. », conclut Michel Lagacé.

Quebec devait faire une mise à jour à la fin novembre concernant la demande d’aide financière des actionnaires de l’usine de biométhanisation, mais aucun détail n’a été énoncé depuis.