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Énergie NB : une hausse qui déplaît aux citoyens

Publié le 15 janvier 2019 à 15:29, modifié le 15 janvier 2019 à 17:26

Par: CIMTCHAU

On vous en parlait la semaine dernière, Énergie Nouveau-Brunswick réclame une hausse de 2,9% de ses tarifs résidentiels cette année. Cette demande est loin de faire l’unanimité dans la province.

La cinquième hausse des tarifs d’électricité depuis octobre 2015 a de quoi rafraichir l’ardeur des Néo-Brunswickois. «Pourquoi les augmenter, c’est déjà assez haut?», questionne une citoyenne.

Avec une hausse moyenne de 5$ par mois, les gens dans le besoin risquent d’avoir encore plus de difficulté à joindre les deux bouts. «400$ sur 750$ il ne reste plus grand-chose même s’ils ont le loyer de subventionné. Qu’est-ce qui reste pour l’épicerie, les médicaments et ces choses-là?», commente un passant qui dit travailler avec des personnes à besoins spéciaux.

La situation qui est presque ironique puisqu’il y a à peine deux semaines, Énergie NB publiait un communiqué qui admettait que plusieurs Néo-Brunswickois ont de la difficulté a payé leur facture d’électricité en hiver. La Société de la Couronne invitait les gens en difficulté à prendre des arrangements.

Une augmentation de 8 % des prix d’achat d’électricité et de combustible ainsi que la hausse des taux de change et d’intérêt seraient responsables de la situation.«Tous ces facteurs font qu’on a pas le choix d’hausser l’électricité. On a aussi pris des mesures. Par exemple on va couper les coûts de 40 millions dans les trois prochaines années», assure le PDG de l’organisation Gaëtan Thomas.

Il en faudra toute fois plus pour convaincre les citoyens. L’un d’entre eux croit que la reconstruction de la Centrale nucléaire de Pointe Lepreau est un cafouillis.

Il estime que l’organisation doit réviser ses priorité surtout que quatre des six fonctionnaires les mieux payés de la province travaillent pour Énergie NB.

«Ils font gros de profit et ils en veulent plus. Ce n’est pas logique», déplore un autre Néo-Brunswickois.

Dans les dernières années, les coûts de réparation suite à des phénomènes météo sont passés de 2 à 12 millions de dollars annuellement. «Les lignes sont conçues pour tenir les fils, mais pas pour recevoir les poids d’énormes arbres comme on a eu dans les dernières années», mentionne M. Thomas.

La hausse demandée devra être approuvée par la Commission de l’énergie et des services publics avant d’entrer en vigueur.