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Énergie NB : une boucle modifiée

Publié le 19 octobre 2023 à 09:05, modifié le 19 octobre 2023 à 11:26

Par: Félix Côté

La boucle de l’Atlantique est rejetée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, mais aura tout de même un partenariat avec Halifax. Fredericton a annoncé vouloir miser sur le nucléaire et la biomasse.

Le rejet du mégaprojet de la boucle Atlantique par Fredericton et Halifax est une erreur selon le titulaire de la Chaire de Gestion de l’Énergie du HEC de Montréal.

« Pour les gains que toutes les provinces auraient pu réaliser. Cette étude-là n’a pas été faitE et c’est dommage parce que ça aurait pu éviter des coûts pour tout le monde », explique le titulaire de la chaire de gestion énergétique du HEC Montréal.

Selon le premier ministre Blaine Higgs, la nouvelle boucle modifiée qui relie le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-écosse pour un soutien mutuel en énergie permettra d’atteindre l’objectif de décarbonisation, fixé par Ottawa, pour 2030. Selon le chef du parti vert du Nouveau-Brunswick, c’est l’option la moins couteuse, dans l’immédiat.

« La boucle de l’Atlantique est très très cher peut-être 9 milliards de dollars et l’approvisionnement en énergie sera peut-être insuffisant pour les exigences de la province », raconte le chef du parti vert, David Coon.

L’objectif de Fredericton est de remplacer l’énergie au charbon par des énergies plus vertes. Au port de Belledune, la centrale prévoit produire de l’énergie à la biomasse. Une alternative qui nécessite une contribution de l’industrie forestière.

« L’enjeu c’est la disponibilité de la biomasse et de s’assurer que la forêt est cultivée de manière durable. On ne veut pas faire de la déforestation pour alimenter une centrale électrique », remarque le titulaire de la chaire de gestion énergétique du HEC Montréal.

La province prévoit également miser sur de petites centrales nucléaires. Un pari risqué.

« Le Nouveau-Brunswick est très bien placé pour savoir que dans le nucléaire il peut y avoir d’importantes surprises dans les coûts de réfection de construction et dans les délais de réfection des centrales nucléaires », mentionne M. Pineau.

Selon M. Pineau ce sont des raisons politiques et non scientifiques qui auraient poussé Fredericton et Halifax à s’allier,  plutôt que d’embarquer dans le mégaprojet qui aurait joint le Québec et Terre-Neuve-Labrador.