Elle ne comprend pas qu’après sept ans de discussion, le projet ne soit toujours qu’à l’étude. Si elle est élue, la candidate assure qu’elle accélèrera le processus, et améliorera l’accès aux soins, pour limiter les découvertures.

«Il y a des gynécologues, quatre gynécologues, qui seraient prêts à venir faire la couverture de service, mais par une règle administrative, on empêche, parce qu’ils ne proviennent pas de la Capitale-Nationale. Ça ne fait pas de sens. Donc on va commencer par redonner du pouvoir aux milieux régionaux en santé», promet-elle.

Le médecin Pierre Carrier, qui y pratique depuis 42 ans, ainsi que l’ancien directeur général et actuel conseiller Jacques Tremblay, étaient sur place pour l’appuyer. Selon le docteur Carrier, il faudrait 16 nouveaux médecins d’ici les cinq prochaines années pour assurer de meilleurs soins.

«On n’a aucun problème à attirer les jeunes. Il s’agit que le ministère nous donne les autorisations requises pour recruter des médecins finissants», assure Pierre Carrier.