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Électronique industrielle : les employeurs s’arrachent les étudiants

Publié le 25 février 2019 à 17:17, modifié le 25 février 2019 à 17:17

Par: CIMTCHAU

Le métier de technologue en électronique est en plein essor. Les entreprises comme Premier Tech, Hydro-Québec, FS Soucy ou Bombardier s’arrachent les étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup.

Ils sont une quarantaine d’étudiants à suivre cette formation. Le cours existe depuis 50 ans au Cégep de Rivière-du-Loup. Les jeunes apprennent à programmer et réparer des machines-outils. Depuis l’an dernier, il y a une très forte demande des entreprises pour ce genre de profil. « On a un taux de placement au-delà de 100 %. Les jeunes, des fois, préfèrent rester dans notre région, mais à travers le Québec les besoins en mains d’œuvre sont immenses. » explique  le responsable département de technologie de l’électronique industrielle, Cégep de Rivière-du-Loup, Denis Paradis.

En mai prochain, une dizaine d’étudiants seront diplômés, mais ils ne combleront pas tous les besoins de l’industrie.

« L’année dernière, on a embauché juste au niveau technicien installation et mise en service,  12 techniciens et si on avait pu rencontrer le nombre de candidats nécessaires pour la croissance de Premier Tech, on aurait embauché 30 équipiers dans ce métier-là » affirme la directrice attraction de talents de Premier Tech,  Marie-Josée Bouchard.

Chez les étudiants, certains, obtiennent un emploi avant même d’avoir complété leurs études. Luc explique que durant la formation, ils suivent  des stages en entreprises.  «Dans mon cas j’étais chez Bombardier Transport à la Pocatière donc je croise les doigts pour rentrer dans l’équipe au printemps prochain.» Dusty confirme : « Moi j’ai déjà signé avec une entreprise. Dans le fond avec l’alternance travail-étude, j’ai réussi à trouver mon entreprise, à expérimenter avec l’entreprise, pis l’entreprise m’a adoré donc m’a approché tout de suite. »

Le besoin de main-d’œuvre est tel que le Cégep verse  1 000 $ par session aux étudiants extérieurs à la ville pour qu’ils suivent la formation à Rivière-du-Loup. les apprentis viennent même de l’étranger. C’est le cas de Thomas qui arrive de France : «  ce qui me plait dans cette formation par rapport a ce que je faisais en France c’est qu’on a une approche beaucoup plus pratique, on est beaucoup plus centré sur la formation professionnelle. Avec le diplôme que j’ai ici je sais que j’aurais été suffisamment formé pour me dire je suis capable de m’en sortir. »

Dès l’embauche, les salaires atteignent entre 18 et 30 dollars de l’heure. Ils peuvent grimper jusqu’à 40 dollars de l’heure dans les secteurs miniers du nord du Québec.