On déplore une baisse de financement, reliée à la consommation moins importante d’essence sur le territoire. Rappelons qu’une taxe d’un cent le litre d’essence revient aux transporteurs collectifs.

Avec la hausse des ventes de véhicules électriques, un peu partout en province, ces organismes devront trouver d’autres sources de financement, à moins que Québec ne compense ces pertes.

« Il y a plus de véhicules électriques sur les routes. Environnementalement parlant, c’est une excellente nouvelle. Par contre pour notre transport collectif, qui est un autre vecteur de valorisation de l’environnement, c’est une perte de revenus. On a de plus en plus de difficultés à joindre les deux bouts. Au niveau de la RÉGIM, on équilibre le budget avec les surplus cumulés au fil des années, sauf qu’un moment donné la recette de prendre les surplus… On ne peut pas vivre sur les surplus, ad vitam aeternam. Les surplus fondent comme neige au soleil et on doit trouver de nouvelles sources de revenus », indique Daniel Côté, président de la Régie intermunicipale de transport GÎM.