Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Des écoles de danse de la région prennent part à une compétition de danse en fin de semaine à La Malbaie.

Nouvelles

Élections provinciales : le portrait de Rivière-du-Loup–Témiscouata prend des couleurs

Publié le 9 août 2022 à 18:03, modifié le 9 août 2022 à 18:03

Par: Megan Maltais

Les élections provinciales s’annoncent intéressantes dans Rivière-du-Loup—Témiscouata. La caquiste, Amélie Dionne, qui était seule en piste depuis des semaines, a maintenant des adversaires. Après le parti conservateur du Québec hier, Québec Solidaire a confirmé aujourd’hui sa candidate. Il s’agit de Myriam Lapointe-Gagnon.

 

Elle avait affirmé par le passé ne pas être intéressée à faire de la politique. Son initiative, Ma place au travail, l’a pourtant fait changer d’idée.

« C’est comme si j’étais un peu tombé dans le monde politique comme citoyenne engagée. J’ai eu à collaborer avec différents partis, les oppositions, mais j’ai aussi eu des rencontres avec des gens à la CAQ. J’ai un peu appris les rouages de la politique comme citoyennes en le faisant, en tombant dedans, je sentais que je pouvais être dans ce monde-là et être compétente », explique la candidate pour Québec Solidaire.

Une campagne respectueuse

Myriam Lapointe-Gagnon se mesurera pour l’instant à Amélie Dionne et Louise Moreau. Un record pour la circonscription : trois femmes sont candidates. « J’aime beaucoup l’expression briser des plafonds de verres. En même temps, je trouve ça décevant qu’il faut attendre 2022 pour vraiment qu’il y ait une femme qui ait une chance comme député au comté de Rivière-du-Loup—Témiscouata. Mon Dieu! Pourquoi ça ne s’est pas passé avant? Mais bon, prenons les choses comme elles sont », constate le professeur en politique au Cégep de La Pocatière, Éric Ouellet.

La campagne s’annonce saine et respectueuse. « On est une gang de femmes, déjà là ça va être une course différente qui s’annonce. Je veux une course dans le respect et un débat d’idées sain », confirme Myriam Lapointe-Gagnon.

« Je tiens à saluer les deux candidates qui se sont annoncées, ça prend du courage pour se présenter en politique. Je suis autant plus fière que ce soient deux femmes. Je m’attends à une campagne propre et respectueuse, un débat d’idées sain », ajoute la candidate pour la Coalition Avenir Québec, Amélie Dionne.

« La région mérite d’être mise sur la sellette, d’avoir mieux que ce qu’elle a présentement. Les gens méritent de pouvoir prendre de l’extension », constate la candidate pour le Parti conservateur, Louise Moreau.

Manque d’attention

Malgré les élections provinciales qui arrivent à grands pas, les citoyens ne sont pas prêts d’en parler. Une chose est certaine, les choses devront changer.« Il peut y avoir du changement, ça serait correct », explique une citoyenne.

« On n’a pas encore commencé à s’intéresse à ça. Moi, j’aime ça attendre un peu en dernier », raconte un autre. « Je vote, pour moi ce qui m’intéresse, mais a part de ça, je ne suis pas ça tellement », confirme une dame.

PLQ et PQ?

Il n’est pas trop tard pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois pour présenter un candidat, mais l’horloge tourne. Éric Ouellet confirme que la course ne fait que commencer.

Selon lui, les électeurs devraient s’intéresser davantage à la course au retour de la fête du Travail.