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Élections au Nouveau-Brunswick : les partis d’opposition sont prêts

Publié le 10 octobre 2023 à 14:29, modifié le 10 octobre 2023 à 15:35

Par: Félix Côté

De plus en plus de rumeurs planent à propos d’un déclenchement anticipé des élections provinciales. Les partis sont déjà à pied d’œuvre pour préparer le marathon électoral, alors que les municipalités se demandent pourquoi maintenant.

« Ça sent les élections en tout cas », lance le candidat vert, Serge Brideau.

Le parti libéral du Nouveau-Brunswick est certain à 90 % que les élections seront déclenchées avant la rentrée parlementaire du 17 octobre. De plus, le bureau du directeur général des élections a mis à jour sa documentation et a enclenché ses procédures en vue d’une élection imminente. Pour les partis d’opposition, il s’agit de plusieurs signes et ils se disent prêts pour la campagne.

« On est prêt, on a fait notre campagne de recrutement. On travaille sur tout ce qui concerne la plate-forme électorale. Donc on attend seulement le Go officiel du lieutenant-gouverneur pour y aller », explique la députée libérale provinciale de Caraquet Isabelle Thériault.

« Moi je suis prêt, même les bénévoles sont prêts, on attend on croyait que ça serait vendredi hier aussi, mais non », commente également le candidat du Parti Vert, Serge Brideau.

Le gouvernement conservateur progressiste de Blaine Higgs est présentement majoritaire. Le candidat du Parti vert comprend mal la tenue d’élections anticipées. Malgré tout, il prévoit faire campagne sur les enjeux qui touchent la population.

« On est en retard sur l’indépendance alimentaire. En retard aussi avec un plan stratégique pour nos agriculteurs, pour nos soins de santé », mentionne Serge Brideau du Parti Vert.

« Higgs nous a laissé beaucoup de sujets sur lesquels taper. Mais, nos priorités seront évidemment le logement, les soins de santé, et le coût de la vie », ajoute la députée Isabelle Thériault du Parti Libérale

En revanche, selon l’association francophone des municipalités, la tenue d’élections représente un sérieux problème. L’AFMNB croit que celles-ci retarderont le sommet des finances alors que beaucoup d’argent dort à Fredericton.

« Quand tu arrives avec 1 milliard de surplus, ça veut dire que les citoyens n’ont pas reçu d’aide de la province là où ils en ont besoin. C’est ça qui nous frustre et qui nous fâche un peu », martèle le président de l’AFMNB, Yvon Godin.

Le parti progressiste conservateur n’a pas retourné nos appels, mais il semblerait que l’autobus de campagne de Blaine Higgs soit déjà lettré et prêt pour le début des élections.