Selon le président Pierre Girard, difficile de dire quelle candidate s’en est le mieux tirée.

Émilie Foster, de la CAQ, s’est démarquée par son engagement ferme d’offrir une carte unique de programmes pour la formation professionnelle. Toutefois, en retour, on lui a demandé que Charlevoix garde son autorité dans la région, si les commissions scolaires venaient à disparaître.

Il a aimé que la candidate libérale, Caroline Simard, soit d’attaque et qu’elle ait pris verbalement comme engagements de ramener l’équilibre budgétaire et de diversifier les programmes.

Pour sa part, Jessica Crossan, de Québec Solidaire, aurait apporté des idées rafraîchissantes, elle qui s’est montrée sensibilisée aux problèmes vécus par la commission scolaire.

«C’était très positif comme rencontre. Mais moi j’en veux plus. Je veux que les chefs viennent s’engager ici dans Charlevoix. Sinon on ira ailleurs, peu importe où ils seront. On veut des engagements publics des chefs, parce qu’on ne veut pas avoir des promesses qui risquent, entre guillemets, de ne pas se réaliser», mentionne le président de la Commission scolaire de Charlevoix, Pierre Girard.