Il s’agit d’une tâche colossale pour les étudiants qui doivent concocter 630 repas chaque jour. Déjeuners, dîners et soupers sont préparés et ensuite livrés aux établissements pour aînés. C’est tout un défi de logistique. Les cohortes de 1ère et 2^e année, qui s’occupent aussi de l’approvisionnement de la nourriture, sont séparées en quart de travail.

« Nous devons nous adapter extrêmement rapidement dans la cuisine et aussi en approvisionnement de nourriture, explique le chef et enseignant Sylvain Boucher. L’organisation en quarts de travail nous permet aussi de diviser le travail parmi les étudiantes et étudiants, afin de tenir le rythme pour les prochaines semaines et de concilier en autant que possible vie-travail », ajoute chef Boucher.

Avec l’aide d’une diététicienne, tous s’assurent aussi de respecter la diète particulière de certaines personnes âgées.

En plus d’aider ceux dans le besoin, les apprentis cuisiniers réalisent ainsi un stage et apprennent à suivre un véritable rythme de production.

Pour Joanie Sivret de Charlo et étudiante de 1ère année en Art culinaire, il s’agit d’une expérience inoubliable. « C’est comme dans la vraie vie, comme travailler dans un restaurant, explique Joanie. Ce qui rend notre expérience encore plus touchante, c’est qu’on vient en aide à des gens qui ont besoin d’aide. Ça rend notre travail encore plus précieux et ça nous fait plaisir de voir que la communauté apprécie ce qu’on fait », ajoute celle qui confirme que dans la cuisine, tout se déroule très bien; chacun connaît sa tâche et ça roule!

C’est toute la communauté et l’équipe du CCNB qui participe à cet élan de générosité. Même les concierges aident au chargement des boîtes de plateaux-repas.