Le couple et leur jeune garçon ont tout perdu. Ils n’ont pas été blessés. Ils étaient à l’extérieur lorsque les flammes ont pris naissance à l’arrière du bâtiment.  Leur chatte a malheureusement péri dans l’incendie.

L’approvisionnement en eau a été compliqué pour les pompiers, étant donné qu’il n’y avait aucune borne d’incendie à proximité. La maison, et tout ce qui se trouvait à l’intérieur, est une perte totale.

Depuis l’incendie, les gestes de générosité se multiplient. Une voisine a prêté sa maison à la famille temporairement.

Le photographe Alexandre Champagne a également lancé une campagne de sociofinancement. Il tenait à aider l’instigatrice du mouvement Ma place au travail, qui lutte afin d’aider les familles de la province qui font face à la pénurie de places de garderie.

« Ils ont regardé la maison brûler, impuissants, pendant plusieurs minutes. Cette maison était le rêve d’une vie, dans laquelle ils avaient déjà mis toutes leurs économies et plusieurs mois d’efforts. Évidemment, ils étaient assurés et recevront un retour monétaire suite au sinistre, mais la collecte de fonds vise à donner un répit à la famille, pour se reconstruire émotionnellement », peut-on lire.

« Ne laissons pas cet obstacle nuire au cheminement de la cause en donnant la chance à Myriam et à sa famille d’avoir les moyens de poursuivre le combat, mais aussi pour leur offrir une paix d’esprit », écrit Alexandre Champagne.

Mardi matin, plus de 8 600$ avaient été récoltés. Myriam Lapointe-Gagnon, qui se dit extrêmement reconnaissante, a l’intention de redonner le surplus d’argent à un organisme autre que le sien.

Leur dossier est entre les mains des assureurs, un processus qui peut parfois être long. « On doit survivre en attendant. Toute cette solidarité nous touche énormément », a affirmé la jeune femme à CIMT-TVA.

« Merci pour chaque geste, pensée, cadeau, mot doux. On est chanceux dans notre malchance », a-t-elle également déclaré sur ses réseaux sociaux.