Effondrement partiel d’un immeuble à logements de Paspébiac
Publié le 24 mars 2022 à 16:43, modifié le 24 mars 2022 à 17:33
Par: Patrick Giguère
Une partie de la toiture d’un immeuble à logements de Paspébiac s’est effondrée hier soir. Le poids de la pourrait être à l’origine de cet affaissement.
Il était aux alentours de 19h hier soir, lorsqu’une partie du toit et des murs de l’immeuble de 10 unités du boulevard Gérard-D-Lévesque se sont écroulés. Selon plusieurs témoins, environ deux pieds de neige recouvraient la toiture.
«J’étais à l’intérieur de mon appartement. J’ai entendu un bruit. Ça m’a surprise, je suis sortie et j’ai vu ça. Ç’a été comme un tremblement de terre. Ça surprend. C’était un gros bruit et je n’ai pas aimé ça» s’exclame Diane Duguay, qui habite cet endroit depuis 10 ans.
Sous l’impact, plusieurs débris ont été projetés au sol. Heureusement, personne n’a été blessé. Cette partie du bâtiment servait uniquement d’espace de rangement et n’était pas habité. Le propriétaire de l’immeuble, Carol Denis, n’a pas voulu accorder d’entrevue. Or, il se considère très chanceux d’être en vie, parce que quelques heures avant le sinistre, il se trouvait au même endroit.
À l’aube d’une autre tempête de neige, un appel à la prudence est lancé.
«Je conseille aux gens de vérifier leurs toitures. Si vous voyez plus qu’il y a plus de deux pieds [de neige], il ne faut pas hésiter à faire déneiger. (…) On peut prendre comme exemple l’école de Matapédia. Les murs ont craqué. Tous les plafonds et les murs sont en ciment. Imaginez-vous en bois, c’est moins résistant», fait remarque le propriétaire de Gazon en main, Yan Leblanc.
«Avec ce qui s’en vient en fin de semaine, on va surement avoir d’autres précipitations à venir avec ça, qui vont sûrement alourdir cette neige-là. Ça serait bon d’en enlever une couche avant que ça vire au pire», mentionne le chef pompier de Paspébiac, Stéphane Lepage.
À l’aube d’une autre tempête de neige, un appel à la prudence est lancé.
«Je conseille aux gens de vérifier leurs toitures. Si vous voyez plus qu’il y a plus de deux pieds [de neige], il ne faut pas hésiter à faire déneiger. (…) On peut prendre comme exemple l’école de Matapédia. Les murs ont craqué. Tous les plafonds et les murs sont en ciment. Imaginez-vous en bois, c’est moins résistant», fait remarque le propriétaire de Gazon en main, Yan Leblanc.
«Avec ce qui s’en vient en fin de semaine, on va surement avoir d’autres précipitations à venir avec ça, qui vont sûrement alourdir cette neige-là. Ça serait bon d’en enlever une couche avant que ça vire au pire», mentionne le chef pompier de Paspébiac, Stéphane Lepage.
Un ingénieur devait se rendre sur la scène cet après-midi pour inspecter le bâtiment et comprendre ce qui s’est passé.
Les locataires n’ont pas eu besoin d’évacuer leur logement. Les lieux étant considérés sécuritaires.