Ce premier contact entre les employeurs et les étudiants internationaux a été un franc succès. 42 personnes inscrites à l’Université de Moncton, Campus Edmundston ou au CCNB et 15 entreprises ont participé à cette activité de réseautage, organisée dans le cadre de la semaine internationale du Nord-Ouest. « Donner la chance aux étudiants d’origine immigrante, à aller visiter un employeur de la région en lien avec leur domaine de formation » selon Ibrahim Sohbi, coordonnateur du partenariat local en immigration à Edmundston.

Pour cette étudiante en gestion PME, c’est l’opportunité de créer des liens professionnels plus facilement. «De briser la glace qui est là, de la peur qui est là,  d’aller vers les employeurs et ça me permet aussi de confronter ces réalités à mes connaissances. »

C’est gagnant-gagnant : l’étudiant peut réaliser son objectif de carrière avec une formation en poche et l’employeur a la possibilité d’accueillir une personne qualifiée. «On l’a mis en place pour retenir les étudiants dans la région donc ça nous aide aussi à faire face à une pénurie de main-d’œuvre» explique Mr Sohbi.

Le but est aussi de convaincre les nouveaux arrivants de demeurer ici et de les recruter avant qu’ils partent vers les grands centres. « Je compte vraiment m’établir ici si je trouve quelque chose de vraiment consistant » a mentionné Catherine Bangoura, étudiante au CCNB.

«Nous travaillons sur la rétention dans la région donc un étudiant international après sa formation s’il ne trouve pas quelque chose en matière d’emploi il y a des fortes chances qu’il quitte la région» déclare Ibrahim Sohbi.

Ils ont souvent un bagage et quelques expériences avant d’arriver. Pour les employeurs, c’est un critère de sélection pour les embaucher, même si le défi peut-être la barrière de la langue.

« On essaye aussi d’apprendre l’anglais pour pouvoir vraiment intégrer le marché»  exprime l’étudiante.

«Ça facilite l’intégration de l’étudiant international au sein de l’entreprise» ajoute le coordonnateur.

Avec le succès rencontré lors de ce jumelage inédit, le partenariat local en immigration du Haut-Saint-Jean prévoit déjà une 2ème édition.