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Edmundston : un rassemblement pour que les élèves tissent des liens

Publié le 16 juin 2022 à 16:18, modifié le 16 juin 2022 à 16:19

Par: CIMTCHAU

À Edmundston, des activités étaient organisées aujourd’hui pour la première fois, entre les élèves de 8e année de 9 écoles primaires.

L’objectif : leur permettre de tisser des liens en vue de leur rentrée à l’école secondaire. Dans quelques semaines, ces jeunes se retrouveront à la polyvalente pour poursuivre leur parcours scolaire. « Moi j’ai hâte, je suis tanné d’être à la petite école. J’ai hâte de changer. » , s’exclame un élève de 8e année rencontré.

« Pour certains c’est très nerveux, mais on va prendre ça relax.» , en explique une autre

« C’est agréable de voir des personnes d’autres écoles qui vont aider à te relaxer et tu vas te faire plusieurs autres amis à la polyvalente, ajoute un finissant.

« Moi je suis un peu stressé d’aller à la polyvalente, mais je trouve que cette activité-là peut aider. » , indique une étudiante.

Il est important que ces jeunes qui viennent de municipalités différentes puissent se côtoyer avant la rentrée. « Permettre aux élèves de vivre l’expérience de socialiser avec d’autres du même âge parce qu’ils vont tous fréquenter la même école l’an prochain. » , explique Daniel Martin, directeur de l’école communautaire de Saint-Joseph.

« On voulait avoir des activités qui touchaient un peu tous les intérêts. » , explique Hélène Côté, coordonnatrice de l’événement.

En quelques minutes, des liens ont déjà commencé à se faire. « Des élèves de l’école de Clair avec des élèves de l’école du Carrefour donc les petits villages se mélangent avec la ville donc c’est beau à voir. » , mentionne Joanie Michaud, enseignante de 8e année à l’école Régionale de Saint-Basile.

Certains ont déjà une bonne idée vers quel métier se diriger ! Quelques uns nous ont mentionnés vouloir travailler dans le domaine de la médecine,  dans la politique, d’autres dans les technologies et certains veulent devenir artistes professionnels.

Pour les directeurs et directrices de ces écoles, c’est le sentiment de fierté et de devoir accompli. « C’est vraiment un beau moment, mais c’est vraiment un moment nostalgique aussi. C’est certain qu’on s’attache au cours des années, on les a 9 ans de temps ces enfants-là. », mentionne Lisa Héert, directrice à l’école Saint-Jacques.

À la vue du succès de la journée, les écoles vont répéter l’expérience dès l’an prochain.