Ils sont une quinzaine de bénévoles actifs bien décidés à parcourir quelques kilomètres. En plus d’aider ceux qui en ont besoin, c’est l’occasion pour Claudette de créer des liens et ainsi diminuer l’isolement. « Moi je suis toute seule à la maison, mon mari est dans un foyer de soin, fait que j’ai du temps à donner pour les personnes à besoin. J’aime avoir de la compagnie, j’aime parler avec du monde »

La commission des services régionaux du Nord-Ouest et l’organisation Transport urbain rural ont voulu répondre à la demande criante. La région qui ne propose qu’un service de taxi. « Le transport communautaire c’est un dossier qui est complexe il va y avoir plusieurs services qui vont émerger bientôt, mais le premier service là c’est pour répondre aux besoins qui sont le plus criant » explique Élaine Côté, la coordinatrice en développement communautaire.

Bien des résidents n’ont pas de véhicules et ont besoin de se déplacer facilement et rapidement pour se rendre à un rendez-vous ou au travail.  « On vise des personnes qui ont de plus grands besoins, d’aller à des traitements, aller chercher l’épicerie ou des prescriptions. »

Les aînés, les personnes handicapées, les personnes avec des traitements de santé et les familles à faibles revenus peuvent bénéficier du transport communautaire, mais la demande doit être faite 48 heures à l’avance.   «  Il n’y a pas que les personnes âgées qui en ont besoin je connais des jeunes qui ont des enfants à la maison, la maman puis le bébé qui sont tout seul et ils ont besoin de faire une commission à bas prix. » ajoute Claudette, la bénévole.

Les bénévoles peuvent aller chercher les personnes chez elles, ou à l’endroit de leur choix et chaque kilomètre est dédommagé à hauteur de 48 cents.  «  Ça leur permet de socialiser avec d’autres personne et de sentir qu’il y a des personnes qui pensent à eux autres, ça va carrément changer la vie de certaines personnes » exprime Élaine Côté.

Le service compte près d’une vingtaine de personnes volontaires, mais Élaine Côté et son équipe souhaite en recruter le plus possible. « On continue le recrutement c’est important d’en avoir beaucoup parce que plus de bénévoles qu’on a, plus de besoins qu’on peut combler »