Mon topo Économie : le secteur manufacturier en plein essor
Publié le 15 février 2020 à 12:52, modifié le 15 février 2020 à 12:52
Par: CIMTCHAU
Le secteur manufacturier de la région de Rivière-du-loup est en croissance. Les emplois ont rarement été aussi nombreux. On parle même de record concernant les investissements des entreprises.
En 2019, 179 emplois ont été créés dans ce domaine pour atteindre 4 514 emplois. Un chiffre qui a presque doublé ces 20 dernières années. «On est très content, on ne pensait pas être toujours en emploi net créé avec la difficulté et la rareté de main d’oeuvre», affirme la directrice générale du centre local de développement de Rivière-du-Loup, Marie-Josée Huot.
Il s’agit principalement d’industries de fabrication, comme Premier Tech, Tourbières Berger, AMT Moulage, Prelco, Viandes Du Breton et bien d’autres. 103 entreprises qui ont engagé 72 millions de dollars d’investissements l’an passé. Un record pour la région. «Les entreprises investissent dans leurs équipements énormément pour qu’ils soient davantage automatisés», ajoute Marie-Josée Huot.
Parmi ces entreprises en pleine santé, Soucy Industriel à Rivière-du-loup. Entre 2018 et 2022, la compagnie a prévu 10 millions de dollars d’investissement et construit un nouveau siège social. Le président directeur général de l’entreprise, Frédéric Soucy, espère doubler le nombre de ses employés : «Dans un horizon de 3 à 5 ans, on espère atteindre le chiffre de 500 employés qui vont être déployés un peu partout au Québec. On souhaite faire certaines acquisitions stratégiques pour venir compléter notre offre.»
Autre exemple, Chéné-Sasseville qui investit dans un nouveau bâtiment à L’Isle-Verte. «On est en train de lancer une nouvelle ligne qu’on va pouvoir commercialiser nous-même, par l’entremise du web, évidemment et directement ici à notre nouvelle place», annonce la vice-présidente-directrice-générale de l’entreprise, Marie-Ève D’Amours.
Et les investissements devraient continuer dans la région. «Au niveau de l’Industrie 4.0 ça ne se fait pas en une année, ça demande énormément d’investissement de sous et aussi au niveau humain, ça ne se fait pas par magie donc ça prend des années.» explique Marie-Josée Huot.
Avec la pénurie de main d’œuvre, les créations nettes d’emplois pourraient être moins importantes dans les années à venir, mais la croissance devrait durer grâce aux investissements.
