Ces élèves ont compris qu’ils devaient agir pour sauver la planète. Après une initiative de la professeure d’anglais, ils ont reçu 600$ de la Fondation Monique Fitz-Back pour mener à bien leur projet.

«Y’ont vraiment embarqué de façon positive dans ce projet-là.», a commenté Mélanie Pelletier, enseignante de la classe de 4e et 5e année.

Tous mettent l’épaule à la roue. La classe est divisée en département.

«Moi mon rôle c’est de planter le compost dans les sacs de compost. Moi, je fabriquais des affiches au début de l’année.

Ensuite on allait présenter le projet compost dans les classes.

On prend des papiers journaux et on les plus de façon à ce que ça forme un sac. », ont dit quelques élèves.

«De voir que les enfants prennent ça à cœur, maintenant, la pelure de banane ne va plus dans la poubelle, elle va dans la petite poubelle de compost. », a expliqué l’enseignante.

Le tout est acheminé à l’usine de biométhanisation de Rivière-du-Loup.

«Je me sens fier parce qu’y’a moins de pollution. C’est plaisant aussi parce que ça fait passer le temps et ça t’apprend. Je suis heureuse de pouvoir réduire le nombre de déchets sur la planète. Faudra sauver la planète, parce qu’un moment donné, ce sera fini. », ont commentés d’autres jeunes.

Tel le bac de recyclage il y a plusieurs années, faire le tri de matières organiques devient naturel chez eux, dès leur plus jeune âge. Maintenant, ils se donnent comme mission sensibilisée les plus vieux.

« Ça pollue moins la nature pi y’a un bac fait pour ça. Pourquoi jeter ses déchets dans la poubelle tandis qu’on peut moins polluer la nature. », a conclu les étudiants.

La grande majorité des professeurs des écoles de la région font le tri de leurs matières organiques. Toutefois, il est plutôt rare que les jeunes s’impliquent comme c’est le cas à Saint-Alexandre.