Cette fin de semaine, une rencontre citoyenne a eu lieu. C’était devant l’école primaire. Plusieurs parents, citoyens et élus municipaux étaient présents pour essayer de sauvegarder l’école en insistant sur son importance dans la communauté. Le Conseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-Est avait recommandé la fermeture, et cela a été approuvé par le ministère de l’Éducation. Les élèves seraient trop peu nombreux pour justifier la rénovation du bâtiment. Ils seront transférés vers l’école Cité de l’Amitié en septembre prochain.

Les impacts de cette fermeture sont nombreux, selon les parents. Le casse-tête de devoir changer l’école de leurs enfants et la distance maintenant considérable entre la nouvelle école et leur domicile. C’est une soixantaine d’élèves qui fréquente l’école actuellement, qui devra changer d’établissement. Mais ce qui fait particulièrement mal pour ces parents, c’est la perte d’un élément important de leur quartier.

« Pour nous, c’est notre quartier, c’est notre communauté. La fermeture de notre seule école élémentaire ici dans le coin, ça affecte énormément. Étant donné que c’est un quartier ici qui est plutôt sur le côté anglophone. Donc, il y a plusieurs jeunes qui viennent à notre école qui parle souvent plus l’anglais que le français. Puis, ils transitionnent vers la langue francophone. » – Laura Renouf, présidente du comité des parents de l’école l’Académie Assomption

Selon la présidente du conseil des parents plusieurs parents pourraient envoyer leur enfant à l’école élémentaire Terry Fox, qui est unilingue anglophone.

« Ça, on ne veut pas ça… On cherche vraiment à préserver notre langue francophone. (…) On a deux écoles primaires anglophones. Il n’y a aucune raison pourquoi on ne peut pas avoir deux écoles primaires francophones. » – Kim Chamberlain, mairesse de Bathurst

La mairesse s’oppose à la fermeture de l’établissement, qui contribue à la vitalité de Bathurst Est.

« J’ai envoyé ma lettre au mois de janvier au ministre en lui demandant de repousser à juin 2026. Ma lettre était très claire. Si elle pouvait nous donner un an, on aurait été en mesure de placer un comité ensemble avec développeurs de la région et de voir comment on peut sauver l’école et ce qu’on peut faire pour aider la province et le district scolaire. » – Kim Chamberlain, mairesse de Bathurst

L’espoir est toujours présent chez les parents et la municipalité pour conserver la petite école primaire dans le quartier.