Ce sont dix employés du foyer de soins Chez Annie qui devaient recevoir leurs doses du vaccin Pfizer cette fin de semaine. En manque de doses, la clinique a été annulée. « On avait une clinique prévue cette fin de semaine pour quelques-uns de mes employés, et elle a été annulée. Ils ont dit qu’ils avaient neuf-cents vaccins qui entraient à Bathurst, mais ils en ont reçu quatre-cents et c’est pour cette raison qu’ils ont annulé la clinique. » explique Steven Sisk

L’inquiétude vis-à-vis le vaccin est toujours palpable. Cependant, il n’y a aucune raison de s’inquiéter selon le copropriétaire du foyer de soins. « Il y en a qui veulent le vaccin, il y en a qui ne veulent pas le vaccin, et il y en a qui sont indécis. Moi ça fait environ douze jours que j’ai eu mon deuxième vaccin puis je suis encore vivant, bel et bien vivant puis les 6 autres employés aussi. (Donc il n’y a aucune crainte?) Non. » indique M. Sisk

Au Nouveau-Brunswick à l’heure actuelle, ce sont environ 2 500 personnes qui ont reçu une dose. La course au vaccin est lancée. « C’est un marché mondial, il faut compétitionner pour avoir le vaccin. Puis le Nouveau-Brunswick n’est pas une grosse province. Moi je pense que nous sommes chanceux. Notre gouvernement travaille très dur pour avoir tous ses vaccins. » mentionne Steven Sisk

Cette pénurie ne frappe pas seulement la province. Le premier ministre est confiant, mais demande la collaboration de la population. « Nous attendons toujours de recevoir suffisamment de doses à la mi-mars pour vacciner 35 325 personnes. Mais ce n’est que la moitié des premiers candidats critiques que nous voulons vacciner en premier. Alors nous continuons de demander aux gens du Nouveau-Brunswick d’être patient et vigilant.» informe M. Higgs

L’Usine de fabrication de Pfizer procède actuellement à un agrandissement de leurs installations ce qui explique le retard. Les intervenants souhaitent que l’augmentation de la production à venir permettra de rattraper le temps perdu.