Ça fait trois ans que Martin Duguay, un homme d’affaires de la région, ainsi que divers partenaires ont entamé des pourparlers avec les hauts dirigeants du circuit Courteau pour accueillir une équipe à Chandler.

«C’est certain que c’est un rêve. C’est un rêve qui est réalisable. Si on en parle, c’est parce qu’on est quand même sérieux, mais on a beaucoup de devoirs à faire», admet l’amateur de hockey.

Selon l’entrepreneur, les deux matchs préparatoires de la fin de semaine dernière présentés à guichet fermé démontrent qu’il y a un intérêt pour ce sport dans la région.

«La Gaspésie aime le hockey! Pour ma part, je pense qu’il y a des preuves qui sont là pour le prouver», lance l’instigateur du projet.

Pour l’actuel directeur général de Hockey Gaspésie-Les-îles, la présence d’un club de ce calibre pourrait être bénéfique pour les jeunes.

«J’ai joué avec l’Océanic de Rimouski. J’ai vu l’impact qu’on pouvait avoir sur les jeunes qui venaient à nos entraînements, aux séances de signature. Il y a des d’activités qui sont organisées dans la communauté et dans les écoles», indique Gabriel Vallée.

Mais avant d’assister à des parties régulières de la LHJMQ, l’amphithéâtre datant des années 50 devra satisfaire les exigences de la ligue : avoir 20 loges corporatives, un minimum de 5000 sièges, et un plan financier béton. Grand amateur de hockey, le maire ne ferme pas la porte au projet.

« Ça va créer de l’ambiance et aussi un achalandage dans les commerces. Ils vont en bénéficier», explique Gilles Daraîche.

«C’est certain qu’on met de l’avant ces critères pour la viabilité économique de nos franchises. Le budget opérationnel est d’environ de 2 à 2,5 millions de dollars par année», mentionne Maxime Blouin, le responsable des communications de l’organisation.

Pour démontrer l’engougement pour le hockey junior majeur en Gaspésie, M. Duguay a déjà réussi à repêcher des investisseurs.

«On a déjà des bons pourparlers avec certains investisseurs intéressés. D’ailleurs, il y a en a qui l’ont déjà prouvés», assure-t-il.

18 franchises, c’est suffisant

«Comme nos marchés sont en santé pour l’instant il n’y a pas de possibilité d’expansion ou de relocalisation», confirme M.Blouin.