125 films en 10 jours, c’est ce que propose le Festival Les Percéides pour souligner ses 10 ans. Depuis le 16 août et jusqu’à dimanche, les cinéphiles ont accès à une large programmation

«Pour justement permettre au public d’avoir accès encore plus au cinéma d’auteur en Gaspésie. Il y a beaucoup de films de qualité qui se font […] Ça permet aux gens de tranquillement s’inscrire dans le festival, prendre leur rythme eux-mêmes», explique le directeur artistique et responsable de la programmation, François Cormier.

Près de 80 artisans du cinéma sont présents au festival pour discuter de leurs réalisations et présenter le fruit de leur travail.

«Les films québécois ont tendance à très peu voyager en région habituellement. C’est toujours le fun d’avoir une vitrine comme ça qui nous permet de faire voyager un film», raconte Pierre-Luc Brillant, comédien dans le film Le nid.

«C’est très stimulant pour les cinéastes de présenter leur film et avoir du feedback direct du public et de voir ce qui marche et ce qui marche moins bien, ce qui les a touchés…», mentionne le président du jury et réalisateur, Phil Comeau.

«Peut-être que je vais me faire des contacts pour le futur. C’est ça aussi le festival, des rencontres super intéressantes avec des gens qui font la même chose que nous», dit David Paradis, réalisateur du film Le nid.

Le festival c’est aussi une vitrine sur le monde avec des films qui viennent des quatre coins du globe. D’ailleurs, le président du jury et réalisateur acadien Phil Comeau présentera son documentaire sur le chanteur Zachary Richard en clôture du festival.

«Ce sont des films du Québec et de l’étranger qu’on peut voir au festival. C’est intéressant de faire les comparatifs. De voir ce qui se fait dans le monde. On a tous des préoccupations similaires à travers la planète […] C’est important de participer à un festival comme Les Percéides, parce que tu veux que le plus de monde voie tes films»

«Le rendez-vous des cinéphiles c’est le premier cadeau pour un directeur de festival c’est de voir les gens dans la salle», dit François Cormier.

Les cinéphiles ont encore jusqu’à dimanche pour voyager à travers les films du festival Les Percéides.