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Double homicide en octobre 2017 à Saint-Quentin: la GRC relance l’enquête

Publié le 19 mai 2021 à 16:33, modifié le 20 mai 2021 à 07:55

Par: CIMTCHAU

Trois ans et demi plus tard, la GRC relance l’enquête sur le double homicide survenu à Saint-Quentin le 30 octobre 2017 qui a coûté la vie à Jean-Paul Caron, 67 ans, et Mélanie Roussie, 36 ans. Elle espère recueillir des indices qui pourraient mener les enquêteurs sur de nouvelles pistes.

L’enquête a démontré que les deux victimes sont décédées de blessures par balles. Aucun suspect n’a été identifié jusqu’ici en rapport avec cette affaire.

«C’est soulageant et angoissant en même temps; on a bien hâte de mettre un baume sur nos bobos. Ça fait trois ans et demi que mon père est décédé et on ne sait pas qui a fait cela. J’ai hâte de faire mon deuil», a dit Annik Bérubé, fille de l’homme de 67 ans.

Les policiers-enquêteurs reviendront dans la région au cours des prochains jours pour interroger à nouveau les gens du voisinage dans l’espoir que quelqu’un aurait de l’information ou aurait été témoin de quelque chose.

«L’enquête n’a jamais vraiment été close; À ce moment, on a cru qu’on était rendu à ce point-ci dans l’enquête qu’on voulait retourner dans la communauté et parler avec des gens qu’on n’avait pas parlé auparavant», a précisé le caporal Hans Ouellette, responsable des relations avec les médias pour la GRC.

La famille espère un dénouement dans cette affaire.

«Je peux pas croire qu’on peut pas avoir un suspect et avoir des charges sur le suspect. Avec la technologie qu’on a aujourd’hui, je suis convaincue qu’on va le découvrir», a ajouté Annik Bérubé.

Le drame n’a pas semblé être une source d’inquiétude pour la sécurité dans la communauté.

-«Non pas pour ma part, j’habite pas dans le secteur».

-«Ça nous a causé bien des questions parce que ce ne sont pas des choses qui arrivent souvent dans notre région».

La population aimerait bien savoir ce qui s’est produit lors de ce drame.

-«Ce n’est pas quelqu’un que je connaissais personnellement. On en a parlé récemment et on se disait, on n’a pas vraiment rien su de plus».

-«C’est vraiment long; si je me mets à la place de la famille, j’aimerais bien savoir ce qui s’est passé».

En raison des informations dont elle dispose, la GRC ciblera aussi la région comprise entre Saint-Quentin et Campbellton pour la reprise de l’enquête.