Pendant que plusieurs se la coule douce en vacances, la Covid travaille toujours. Et ce n’est pas tout le monde qui veut se faire vacciner.

« Oui, je suis une tough des tough, je n’ai pas peur de rien», lance Claude Gosselin, d’un ton assuré.

« Il faut qu’on laisse aller les choses naturellement. Si on est en santé, on va attraper la grippe et on va la combattre », croit une autre femme.

Pour la petite famille de Julien, pas question de passer à côté de la prochaine dose, surtout avec le retour en classe de ses deux enfants.

« Si nécessaire, ça peut aider, il n’y a aucun problème. On va suivre la cohorte. (…) Ça évite la propagation du virus. On y va en population. C’est pour le mieux», souligne le père de famille.

Il n’y a pas seulement que dans la région ou la question de la dose de rappel divise. Un sondage web de Léger qui a été réalisé à la fin du mois de juillet révèle que 53 % des répondants iront chercher une nouvelle dose de vaccin contre la COVID-19, cet automne.

«Ça ne veut pas dire que l’autre moitié n’a pas l’intention, c’est peut être juste qu’on est en pleines vacances et on pose une question comme ça a brûle pour point. On espère que l’intention va se révéler plus forte parce qu’on s’attend à voir arriver des nouveaux variants à la fin de l’été»,  soutien le directeur régional de santé publique Gaspésie-Les-Îles, Yv Bonnier-Viger.

En date du 4 août,  85%  de la population gaspésienne et madelinienne es adéquatement vaccinée, avec trois doses de vaccin.  65,7 % d’entre elle a obtenu une dose de rappel. Malgré la présence de trois nouveaux variants, à peine huit enfants de 0 à 5 ans ont reçu leur vaccin contre la COVID-19 en Gaspésie.

«Je ne suis pas déçu parce que je pense encore une fois qu’on est au beau milieu de l’été puis il y a encore beaucoup de gens en vacances. Je pense que ça va progresser tranquillement », estime le docteur.

18 personnes sont encore hospitalisées présentement en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine en raison de la COVID-19. Même si les cas et les hospitalisations diminuent la Santé publique recommande fortement une nouvelle dose,  alors qu’on prévoit une autre vague cet automne.