Données satellitaires pour protéger les baleines noires
Publié le 1 février 2021 à 17:23, modifié le 1 février 2021 à 17:25
Par: CIMTCHAU
La technologie satellitaire sera utilisée pour protéger la baleine noire dans le golfe du Saint-Laurent. 5,3 millions de dollars du fédéral sont accordés à des entreprises canadiennes, dont Arctus qui fera affaire avec Merinov de Grande-Rivière.
Le gouvernement fédéral s’attaque de nouvelle façon à la protection de la baleine noire qui classé comme espèce en péril. Après les éco sondages, l’interprétation visuelle et l’utilisation de drone, le gouvernement fait appel à l’Agence spatiale canadienne.
« Pour extraire l’information des donnés satellitaire pour mieux 1, protégé, suivre les baleines, mais aussi identifier les zones dans lesquelles, elles pourraient se déplacer pour mieux connaître ces zones-là à l’avance un petit peu donc ça pourrait nous aider à modéliser un petit peu et mieux prévoir ou elles pourraient aller », indique Steve Iris, chef intérimaire en applications et utilisations en observation de la Terre à l’Agence spatiale canadienne.
Pour ce faire, l’agence spatiale canadienne mandate 5 entreprises afin qu’elle développe sur 3 ans des technologies et solutions novatrices. Parmi celles-ci, l’entreprise rimouskoise de recherche et développement en télédétection et observation de la terre Arctus qui travaillera à élaborer un système de modélisation afin de mieux repérer les proies du mammifère.
« On essaie de savoir à quel endroit et à quel moment on va trouver les plus fortes concentrations puis avec ces probabilités-là d’habitat on va pouvoir déduire et prévoir et à quel moment il sera plus probable de trouver la baleine noire », explique la chargée de projet chez Arctus, Christiane Dufresne.
Arctus fera aussi appel à l’entreprise Mérinov à Grande-Rivière qui s’occupera de faire le pont avec l’industrie de la pêche et du transport.
« Ils vont travailler dans le cadre du projet pour maximiser nos chances d’avoir une rétroaction sur notre plateforme web qu’on va développer dans le cadre du projet, pour mieux tenir conte de la préoccupation des usagers et de mieux répondre au besoin », précise Mme Dufresne.
Ces nouvelles technologies pourraient faire profiter l’industrie du transport maritime est de la pêche.
« En étant en mesure de mieux discriminer ces zones-là de façon plus précise, et peut-être même dans le temps et de savoir à l’avance qu’il n’y a plus de baleine noire dans cette zone-là, on pourrait peut-être réduire ces périodes-là », conclut M. Iris.
Selon la fédération canadienne de la faune, 30 baleines noires sont décédées depuis 2017 en raison de l’activité humaine. En 2020 aucun décès n’a été rapporté. 366 individus sont toujours en vie.