Ça va bien pour Éric Bérubé et ses 3 compatriotes.

«C’est haut delà de nos attentes, c’est le voyage d’une vie qu’on est en train de faire », a lancé Éric Bérubé, alors qu’il venait d’arriver à la caserne de La Pocatière.

Depuis le début de la course, des citoyens et des brigades de partout sont nombreux à les encourager. Ça s’est poursuivi lorsqu’ils ont franchi les portes du Bas-Saint-Laurent.

« C’est plaisant, on est sur la fin c’est l’énergie de l’arrivée de course, on l’a eu pas facile, on a quoi, 440 kilomètres dans les jambes puis là on sent qu’on arrive et on a des gens qui viennent nous encourager », a poursuivit le directeur du service incendie de Rivière-du-Loup.

C’est lui qui a proposé de faire une course afin de sensibiliser au don d’organe et de tissus et récolter des dons pour la Mission du Dr. Marsolais.

«C’est pour faire connaitre la cause du don d’organe, ce n’est pas quelque chose de sexy, c’est des gens qui décèdent et qui donnent, mais qui sauvent des vies  », de dire Éric Bérubé.

Le docteur Marsolais voyage avec les pompiers

Cet après-midi, Éric Bérubé a eu la chance de courir avec le docteur Marsolais à la hauteur de Kamouraska. Pierre Marsolais est également un coureur. Toutefois, en raison de blessures, il n’a pu faire les 482 kilomètres avec les autres.

«Vous savez, dans le capital de la sympathie, il y a le bon Dieu et après il y a le pompier. C’est très touchant de voir cette solidarité et cette sensibilité. Parfois, dans le véhicule ou dans l’hôtel, je leur montre des vidéos d’enfants qui ont été greffés et les gens qui ont donné. À chaque fois, les pompiers pleurent lorsqu’ils voient ça. Ce sont des gens qui sont crédibles, aimés et qui appuient cette cause-là  », racontait le médecin coordonnateur du don d’organes et de tissus, Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal.

Aujourd’hui, 6^e journée de ce défi, les hommes sont fatigués, mais gardent le moral.

«On est sur la réserve. Ceux qui font du Harley ils ont une réserve, on est sur la réserve. On ne se connaissait pas quand on a commencé et on est devenu des frères  »,  racontait Éric Bérubé.

C’était leur première journée à relais puisque les blessures se sont accumulées. Cela leur permet de travailler en équipe pour atteindre leur objectif commun. Un moment donné, il faut travailler en équipe pour atteindre l’objectif.Les 4 pompiers peuvent compter sur un véhicule récréatif pour se reposer et sur les nombreux conseils du docteur Marsolais.

Demain il ne restera plus que 7 kilomètres à faire entre Rivière-du-Loup et Notre-Dame-du-Portage et ils espèrent voir les gens et coureurs en grand nombre. Le départ est prévu à 7h30.