Les élèves ont repris le chemin de l’école mardi. Le district scolaire francophone du Nord-Ouest confirme que toutes les classes ont un enseignant pour cette rentrée. « Je ne dirais pas que tout, tout est parfait, mais on tire notre épingle du jeu tout de suite. Puis je pense que c’est grâce aux efforts aux grands efforts qu’on a mis, que nos équipes de ressources humaines ont mis l’année passée on était très agressif au niveau du recrutement puis ça porte fruit aujourd’hui » explique le directeur général du DSFNO, Luc Caron.

Des postes sont encore à pourvoir toutefois en ce qui concerne les remplaçants « Nos étudiants de post secondaires,  on est très ouvert à s’adapter à l’horaire universitaire ou autre pour avoir du temps du temps partiel ou de l’emploi à temps partiel chez nous » indique le directeur général.

D’autres enjeux préoccupent le district pour cette nouvelle année scolaire : le Nord-Ouest est la région avec le plus haut taux de jeunes à risques en ce qui a trait au développement du langage et à la communication.« On est le district qui en récupère le plus haut taux de la province faut qu’on se donne une tape sur l’épaule on continue notre travail avec différentes initiatives » selon lui.

L’organisation scolaire dit mettre tout en œuvre pour faire face à ces nombreux défis.  « On va continuer notre lancée sur différents défis tels que la numératie, la santé mentale chez nos jeunes, la gestion des comportements qui a été un enjeu aussi l’an passé content de voir qu’on a des stratégies en place pour tenter de dresser ces défis-là cette année » ajoute Luc Caron.

Surtout, l’élaboration de la planification stratégique des trois prochaines années s’amorce cet automne.«Ça ne se développe pas d’un clic d’un doigt.  Il y a des endroits où peut-être on peut réajuster le tir puis s’assurer d’avoir une planification qui vise l’amélioration et l’innovation pour les prochains trois ans de 2024 à 2027 » estime le directeur général.

Plus de 5000 élèves fréquentent le District Scolaire Francophone du Nord-Ouest.