Disparition John Michael Fongémie : un mystère insoutenable pour sa mère
Publié le 21 juin 2024 à 15:26, modifié le 21 juin 2024 à 15:35
Par: Mylene Thomas
Une soixantaine de disparitions demeurent non élucidées au Nouveau-Brunswick malgré les recherches intensives des enquêteurs. C’est le cas de John Michael Fongemie, qui est porté disparu depuis plus de 18 mois à Edmundston.
John Michael Fongémie, 30 ans, demeure introuvable depuis janvier 2023. Le dossier de sa disparition est encore ouvert à la Force policière d’Edmundston, mais rien depuis n’a fait avancer l’enquête « on est comme si c’était la première journée. En un an et demi, il n’y a rien qui a été trouvé il n’y a rien qui a bougé. Rien, rien du tout » témoigne sa mère, Danielle Daigle.
Danielle Daigle offre 10 000 $ à la personne qui pourrait lui donner la petite pièce d’information gardée secrète jusqu’ici et savoir enfin ce qui est vraiment arrivé à son fils « il y a quelqu’un qui sait quelque chose, il ne sait pas envolé il y a quelqu’un qui sait quelque chose, mais il faut que la personne me fasse confiance » pense t-elle.
Le mystère sur sa disparition reste insoutenable « il y a des journées où je pense qu’il est décédé et des journées ou je pense qu’il est itinérant. De perdre un enfant c’est pire que d’attendre qui décède parce que c’est l’inconnu est ce qu’il souffre on ne peut pas se mettre dans la peau des parents, je ne souhaite ça à personne » raconte Danielle Daigle.
Selon elle, des recherches plus approfondies auraient dû être réalisées « il n y a pas eu d’empreintes digitales, pourquoi la nourriture est encore dans le micro-ondes, pourquoi que la médication à mon fils est encore là qu’il avait été cherché la journée d’avant? on a parlé du suicide on a parlé d’être parti pour une nouvelle vie, mais on n’a jamais parlé du côté criminel puis ça, c’est dommage » déplore t-elle.
Cette maman espère retrouver son fils sain et sauf « je vais toujours avoir de l’espoir aussi longtemps qu’ils me disent non il est décédé on la trouvé. C’était mon John Michael ça l’est encore, mais de différentes façons » confie Danielle Daigle.
On compte une soixantaine de disparitions non élucidées au Nouveau-Brunswick depuis les années 1960.