Depuis dimanche, la Sûreté du Québec, assistée de la garde-côtière et maintenant des forces armées canadiennes, travaille d’arrache-pied pour retrouver Paul Alexander Banko. Aujourd’hui, le fleuve est calme au KRTB. Les recherches se sont déplacées vers la Gaspésie.

«Il faut comprendre qu’il y a quand même plusieurs journées qui se sont écoulées depuis jeudi passé et c’est la raison pour laquelle les recherches se sont étendues jusqu’à Rimouski même à l’est de Rimouski », expliquait le sergent Claude Doiron de la Sûreté du Québec.

«Nous on va suspendre les recherches de notre côté aujourd’hui donc à 20h30 », a dit Alexandre Savage, surintendant adjoint à la coordination recherche et sauvetage de la garde-côtière.

Initié par le Service de police de l’agglomération de Longueuil, le dossier a été transféré à la Sûreté du Québec.

C’est au quai de Notre-Dame-du-Portage que l’homme a été vu pour la dernière fois. Son véhicule a été aperçu dimanche, puis remorqué.

Durant les derniers jours, les citoyens riverains ont pu voir et entendre les équipes de recherche terrestres, nautiques et aériennes.

Un avion Hercule CL-130, hélicoptères de la garde-côtière et embarcations nautiques travaillaient parfois jour et nuit. Les équipes ont pu compter aussi sur de l’équipement spécialisé tel que des caméras thermiques.

La SQ demande aux riverains d’ouvrir d’œil, de Rivière-du-Loup jusqu’à Baie-Comeau. Cet homme croit avoir aperçu le kayakiste samedi.

« J’étais un peu surpris en fait. J’étais même au téléphone avec ma conjointe et elle se souvient que j’ai réagi bizarrement. Est-ce que c’est cette personne-là? Aucune idée, il était assez loin, je n’étais pas capable de voir la couleur du kayak », a raconté Alain Leduc, citoyen de Trois-Pistoles.

Selon des citoyens de Trois-Pistoles il est encore rare d’apercevoir des kayaks de mer ce temps-ci de l’année. L’eau du fleuve est à environ 4 degrés présentement.

« Il n’y a pas de saison pour faire du kayak de mer. Nous on en fait dès la fonte des glaces. Ça nécessite de bien connaitre la topographie des fonds marins, les marées, c’est super important, si les marées sont fortes. Les vents qui sont dominants, ce sont souvent les vents du nord, mais il y a quand même parfois des vents du sud et quand c’est des vents du sud, ça vous amène au large. La météo dans la vallée du fleuve Saint-Laurent elle est quand même très changeante et dangereuse. Quand vous êtes dans un lac, si vous avez un problème météo, tôt ou tard vous arrivez sur une dérive. Ici, quand vous partez au large, vous partez au large », de dire Simon Cruz, citoyen de Trois-Pistoles et kayakiste.

« Il faut vraiment être accompagné, au moins deux, pour savoir se récupérer s’il y en a un qui tombe à l’eau si le kayak chavire », a commenté Christophe Périot, coordonateur à la COOP kayak des îles de Trois-Pistoles.

Les autorités n’ont encore aucune piste.