Le fleuve Saint-Laurent était le théâtre d’une vaste opération de recherche mercredi.

Un citoyen des Bergeronnes, Gabriel Simard, aurait mis un canot de 16 pieds à l’eau en soirée mardi, près du quai de la municipalité. L’homme souhaitait se rendre à sa cabane à pêche, qui avait dérivé à proximité. Selon des proches, des images de celle-ci avaient circulé sur les réseaux sociaux au cours de la journée.

Pour l’occasion, la Sûreté du Québec a déployé plusieurs ressources. Un bateau de la Garde côtière canadienne, ainsi qu’un avion Hercule C-130 des Forces canadiennes, ont participé aux recherches.

Les autorités demandent maintenant l’aide de la population pour retrouver l’homme de 30 ans. Il mesure 5’9 » (1,75 m) et pèse 189 lb (70 kg). Ses cheveux sont blonds et ses yeux bleus. D’après le corps de police, M. Simard portait une veste camo, une tuque noire et des bottes d’hiver noires au moment de sa disparition.

Plusieurs réactions

Cette disparition attriste plusieurs membres de la communauté de la Haute-Côte-Nord.

« C’est sûr que les gens ont confiance, surtout quand ils viennent du coin, qu’ils connaissent tous les courants, puis des fois on baisse la garde. Malheureusement, ce genre de choses arrive. On espère qu’on va le retrouver en vie », mentionne un membre de la communauté.

« C’est sûr que le fleuve et la glace sont des dangers perpétuels toute l’année. Il faut être prudent, mais ce sont des choses qui peuvent arriver malheureusement », indique une femme.

Les maires lancent également un appel à la prudence.

« Ça nous attriste, et il faut dire que le fleuve est quand même un danger. J’ai navigué pendant 34 ans, et il faut toujours faire preuve de prudence, surtout en hiver et en été. Il faut faire attention, le fleuve a ses surprises et son lot de dangers », mentionne le maire de Tadoussac, Richard Therrien.

« On sympathise avec la famille, on espère que la personne sera retrouvée. Il faut prendre en considération l’importance de vérifier la température, les marées, et ne pas s’aventurer. Le fleuve n’est pas un terrain de jeu. Les conditions météorologiques affectent beaucoup les petites embarcations », ajoute son homologue des Escoumins, André Desrosiers.

Les accidents liés au fleuve se multiplient sur le territoire. En 2023, cinq personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants