«  La première chose qui m’est venue en tête à la lecture du budget, c’est le mot déconnexion. J’ai été vraiment consterné de voir à quel point ce gouvernement et ce premier ministre sont déconnectés de la réalité des Canadiens et de leurs préoccupations quotidiennes.

L’inflation est à son plus haut depuis plus de 30 ans. Tout, absolument tout, coûte plus cher :

• Le prix de l’essence a explosé : plus de 2$ au Québec.
• Le prix des aliments a grimpé de 9,8% depuis l’an dernier.
• Le prix d’une maison au Canada a doublé depuis que ce premier ministre est en poste.

Toutes ces hausses ont une incidence directe sur monsieur et madame tout le monde, mais ce gouvernement ne fait rien. On a beau chercher dans le budget, on ne trouve rien qui pourrait donner un peu de répit aux familles sur ces trois enjeux.

Ce gouvernement est tout aussi déconnecté au niveau de deux secteurs importants de notre économie et qui me tiennent particulièrement à cœur et qui sont durement touchés :

• La chaîne agroalimentaire pour laquelle l’inflation a eu des sévères répercussions
• L’industrie du tourisme qui a éprouvé énormément de difficultés en raison de la pandémie.

Encore une fois, des miettes dans le budget pour ces deux secteurs.

Tant en ce qui concerne l’inflation, tant au niveau du prix de l’essence, des aliments et des logements, notre parti conservateur a proposé des solutions concrètes. En effet, mardi notre chef intérimaire a déposé une motion d’opposition qui a été débattue et votée. Une motion qui visait apporter des solutions simples, sensées et concrètes. Une motion pleine d’empathie et de compassion qui démontre notre soutien pour les Canadiens, les travailleurs, les familles, les jeunes et les aînés. Une motion qui aurait permis aux agriculteurs de souffler un peu et au secteur du tourisme de croître après deux années de misère.

Malheureusement, toutes ces solutions ont été rejetées du revers de la main par la coalition libérale-NPD. J’aimerais revenir aujourd’hui sur ces enjeux et démontrer toute l’arrogance, la déconnection et la mesquinerie du premier ministre. »