Selon les plus récentes données du Service canadien de la faune, la colonie de Fous de Bassan du Rocher aux Oiseaux, au large des Îles, a décliné de 58 %. En comparaison, la population de ce volatile à l’île Bonaventure à Percé, n’a diminué que de 13 %. Le Service canadien de la faune ne s’explique pas non plus pourquoi le virus du H5N1 n’a pas décimé une autre espèce d’oiseau nommé le Guillemot marmette. Ce volatile niche aussi au Rocher aux Oiseaux. On ne comprend d’ailleurs pas la disparité de mortalité entre les colonies de Fous de Bassan sur le continent et aux Îles.

« Je n’ai malheureusement pas d’explications pour ça. C’est un peu surprenant… C’est un peu aléatoire. Il semble, qu’effectivement, la colonie des Fous de Bassan à l’Île Bonaventure a été beaucoup moins touchée que celle du rocher aux oiseaux aux Îles-de-la-Madeleine. » déclare Jean François Rail, biologistes aux populations d’oiseaux marins.