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Deux vies sauvées dans une pharmacie de Baie-Saint-Paul : la succursale encore mieux équipée

Publié le 20 septembre 2024 à 10:47, modifié le 20 septembre 2024 à 11:07

Par: Jérôme Gagnon

Le 6 et 7 septembre dernier, le personnel de l’équipe de la pharmacie Jean-Coutu de Baie-Saint-Paul a sauvé deux vies en deux jours. Notre équipe a rencontré des membres du personnel impliqués dans ces interventions. La succursale s’est dernièrement mieux équipée pour faire face à ce type de situation.

« Je ne pouvais pas être plus fier de ce qu’ils ont fait et de la façon dont ils ont agi en équipe », relate le propriétaire, Simon Robillard.

En deux jours, deux interventions importantes ont dû être réalisées auprès de deux clients par le personnel, soit pour un choc anaphylactique et un infarctus du myocarde.

« Personnellement, ça fait presque 20 ans que je suis pharmacienne et je n’en avais jamais vu d’infarctus en pharmacie, ni de choc anaphylactique avec des pertes de conscience nécessitant des médicaments d’urgences », raconte la pharmacienne, Isabelle Gauthier.

Une telle intervention est plutôt rare dans une pharmacie. Imaginez en voir deux en deux jours. Dans les deux cas, Sarah Gagnon et Isabelle Gauthier étaient présentes. Les personnes sauvées sont revenues ensuite pour les remercier.

« Qu’ils aient pris la peine de repasser à la pharmacie, j’ai trouvé ça quand même assez touchant. C’est ça la meilleure récompense », souligne l’employée.

Depuis quelques années, les pharmacies détiennent davantage de pouvoirs auprès de leur clientèle. Or, ce service ne remplacera jamais l’urgence, rappellent les deux femmes.

« Les circonstances ont fait que les personnes sont arrivées ici et c’est la première chose qu’ils ont vu. Quand on ne sait pas et que c’est une douleur à l’estomac, une douleur au cœur, on est mieux d’aller tout de suite à l’urgence et de ne pas attendre pour ne pas que ça dégénère », mentionne l’infirmière, Sarah Gagnon.

D’ailleurs, les récents événements ont incité le propriétaire à faire l’acquisition d’un défibrillateur externe automatisé.

« La réalité nous a rappelé que c’était important d’en avoir un. On n’a pas traîné et donc on a désormais un DEA à la pharmacie qui sera là. On espère bien sûr  ne pas devoir s’en servir », a indiqué M. Robillard.

« On veut monter des protocoles, on veut former tout le monde afin d’identifier rapidement les situations », ajoute Isabelle Gauthier.

Pour ces professionnels dédiés, ils ne font que leur travail et ils continueront de le faire à tous les jours en poste.

« Dans ces situations, n’importe quelle personne aurait pu intervenir afin d’aider ces gens », dit humblement la pharmacienne.