Le Premier Ministre l’a d’ailleurs indiqué en entré de jeu mardi dans son point de presse.

En date d’aujourd’hui, la région enregistre une hausse de huit nouveaux cas et compte maintenant compte 266 cas, dont 108 actifs. Charlevoix fait toujours parti des pires régions en terme du nombre de cas par 100 000 habitants. L’éclosion à l’hôpital de La Malbaie a coûté la vie de trois personnes, et malheureusement une personne est également décédée à la résidence pour personnes âgées Les Bâtisseurs à Baie-Saint-Paul.

Alors que la Capitale-Nationale se dirige potentiellement vers un retour en zone orange, il est encore trop tôt pour Charlevoix.

 « Je ne suis pas du tout dans une situation dans laquelle je recommanderais de sortir du palier rouge, parce qu’on reste avec beaucoup d’hospitalisations, des gens aux soins intensifs, des décès qui demeurent importants, » explique Dr André Dontigny, directeur de la santé publique.

Mais qu’est-ce qui explique qu’après un été exemplaire, les cas continuent de monter dans la région?

«Sans parler de banalisation, il y a peut-être eu une forme de  »ça va bien dans la région de Québec ; on est protégé. » Lorsqu’il y a eu des éclosions, la transmission communautaire (a débuté) assez rapidement. »

Avec les récentes éclosion, les Malbéens se penchent du côté de la Santé Publique. Ils croient qu’il est encore trop tôt pour penser au dé-confinement.

«Je pense qu’on devrait suivre les directions de la santé publique, » affirme un homme en marchant sur la rue St-Étienne.

«Je suis pas sûr encore que ça presse encore de passer en zone orange, » se positionne une femme en allant faire son épicerie.

De son côté, le maire de La Malbaie croit que le retour en zone orange sera possible, quelque temps après Québec.

« Si on fait tout ce qu’il faut, je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas. Donc je pense qui si Québec passe en zone orange, peut-être quelques jours ou quelques semaines après on peut y arriver, » affirme Michel Couturier.

Malgré la situation critique, le Dr. Dontigny se fait rassurant. Si la situation épidémiologique s’améliore, il sera possible de passer le temps des fêtes avec nos proches.