La COVID-19 ajoute bien des problèmes dans les garderies du Nouveau-Brunswick. Déjà éprouvé par le manque d’éducatrices, le situation n’a fait qu’empirer depuis que la crise sanitaire sévit.

« C’est déjà difficile de trouver régulièrement des employés, mais avec la pandémie et les subventions des gouvernements,  il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas travailler. Comme je disais en fin de journée, on a de besoins d’employés, mais on peut seulement leur donnés deux à trois heures par jours » déplore Ginette Robichaud, directrice à la garderie la découverte.

D’ailleurs, les tâches supplémentaires des travailleurs ont un impact significatif sur les heures de travail.

« Au début, avant d’avoir trouvé nos nouvelles employées, elles pouvaient faire 50 heures semaine » mentionne madame Robichaud.

«C’est soit que tu que fais un 50 à 55 heures, ou tu en fais un 25 à 30 heures pour permettre à une autre personne de travailler » souligne Sylvianne Arsenault.

Depuis le début de la pandémie, les employés font face à une surcharge de travail et certains d’entre eux considèrent un changement de carrière.

« Au début quand on avait le deux dollars de plus, disons c’était plus stimulant et motivant à venir parce que tu savais qu’on avait une reconnaissance. Tandis que là, on ne reçoit plus ce deux dollars et nous avons une surcharge de travail. » déclare cette éducatrice de cette garderie de Tracadie

« Avec la PCU que le gouvernement a donnée, il a beaucoup de gens qui ont décidé de rester à la maison, puis ils ne sont pas à blâmer. Mais ça fait qu’on avait peut-être plus de difficulté à trouver des gens » rajoute Ginette Robichaud.

De plus, le financement offert par le gouvernement Higgs est insuffisant selon cette directrice de garderie.

« Maintenant, on a une subvention du gouvernement. Quelques dollars par endroit dans la garderie, mais ce n’est pas assez pour toutes les opérations en temps de pandémie.»

Malgré les inconvénients de la pandémie, la garderie la découverte de Tracadie peut toujours compter sur ses éducatrices de longue date. La question, pour combien de temps?