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Des sous-verres anti-drogue distribués dans les bars

Publié le 23 août 2022 à 16:44, modifié le 25 août 2022 à 08:11

Par: CIMTCHAU

Un outil de sensibilisation supplémentaire sera accessible dès cette semaine à Rivière-du-Loup. Les sous-verres permettant la détection de GHB et de kétamine seront disponibles dans les bars et les restaurants

En apparence, un simple sous-verre, mais en réalité il s’agit d’un outil capable de détecter deux substances souvent utilisées comme drogue du viol: «C’est certain que ça fait partie d’une réalité, malheureusement, personne n’est à l’abri de ça. Donc, c’est pour ça qu’on encourage ces initiatives-là, ces outils-là. », a mentionné Kathleen Levesque, intervenante de rue au TRIP de Rivière-du-Loup.

À l’aide de quelques gouttes on peut identifier si le verre a été contaminé. La pastille deviendra bleue s’il y a eu un contact avec de la kétamine ou encore du GHB. Pour les propriétaires de bars et de restaurants, c’est une façon supplémentaire d’assurer la sécurité de leur clientèle: « Bien, c’est un outil de plus, moi je ne comprends pas que les gens fassent ce genre de choses. C’est certain que les gens ne sont peut-être pas toujours à l’aise d’en parler. S’il y a un outil de plus, c’est plus anonyme.», a mentionné Éric Gagné, propriétaire du complexe Triangle.

Le projet déployé à Rimouski en mai dernier a fait son chemin jusqu’ici: « Nous, notre but avec cet outil, c’est de faire de la prévention en réduisant des méfaits. On aimerait en distribuer partout dans les bars et les restaurants de Rivière-du-Loup. », a ajouté madame Levesque.

La vigilance demeure la meilleure façon de prévenir le pire: « C’est certain que lorsqu’on sort dans un milieu de consommation, c’est préférable de ne pas être seul, d’être avec une personne de confiance, puis aussi de surveiller son verre. Il y a certains comportements qui sont à prioriser avant le sous-verre. », a-t-elle ajouté.

« Les filles sont quand même assez alertes quand elles travaillent ici. Si on voit quelque chose d’anormal, on le signale tout de suite, puis on prend en charge la personne responsable ou on demande à ses ami.e.s de s’en occuper. », a commenté Éric Gagné.

On rappelle que si vous croyez avoir été intoxiqué à la drogue du viol, il ne faut pas prendre de chance et se présenter le plus rapidement possible aux urgences.