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Des solutions à la transmission de la COVID par aérosol

Publié le 24 novembre 2020 à 16:32, modifié le 24 novembre 2020 à 16:32

Par: Louis-Philippe Morin

À la demande du ministre de la Santé, Québec a nommé un comité d’experts qui procédera à des tests de la qualité de l’air dans les CHSLD, les hôpitaux et les écoles. Des ajustements aux systèmes de ventilation ont déjà été effectués à plusieurs endroits.

La transmission par aérosol de la COVID-19 est bien réelle selon les experts. De fines particules disséminées sur de grandes distances demeurent en suspension pendant une période prolongée. Le CISSS de la Gaspésie assure que des travaux ont été faits en amont de l’annonce qui prévoit d’effectuer des tests de qualité de l’air. Harris Cloutier, directeur des services techniques au CISSS de la Gaspésie, assure que lui et son équipe ont pris les moyens pour juguler la propagation du virus dans les centres hospitaliers de la région:

«Depuis le début de la pandémie, le CISSS de la Gaspésie a été actif, proactif.»

L’équipe de services techniques du CISSS n’a pas lésiné sur les dépenses d’énergie:

«Quand on parle de 100% air frais et évacuation, c’est qu’on rentre de l’air et on l’évacue. On n’est pas en mode recirculation d’air. C’est dans l’optique d’avoir plusieurs changements d’air à l’heure.»

Les cas vont en diminuant dans les centres hospitaliers et dans les CHSLD… Alors, quand on demande à Harris Cloutier si la Gaspésie pourrait servir de modèle aux établissements de la santé du Québec, il répond:

«J’imagine que la perfection n’est pas de ce monde, mais on les invite à venir nous rencontrer. Ça va nous faire plaisir de leur faire visiter nos installations.»

Si la qualité de l’air est sécuritaire dans les centres hospitaliers de la Gaspésie… qu’en est-il des écoles? Nous nous sommes entretenu avec Louis Bujold du CSRL:

«On a ajusté nos systèmes de ventilation pour qu’ils puissent amener un apport d’air frais de façon plus importante qu’à l’habitude.»

Monsieur Bujold se désole de la vieillesse de certains bâtiments:

«Faut savoir que la plupart de nos écoles primaires, ce sont de vieilles écoles, de vieux bâtiments et n’ont pas de système de ventilation mécanique. Alors, pour l’instant, la ventilation se fait de façon naturelle, c’est-à-dire par les portes, les fenêtres. Donc on ouvre les portes, les fenêtres de façon régulière lorsque les élèves ne sont pas en classe… et ça, ça permet une régénération d’air.»

Le centre de service attend des consignes pour la saison hivernale et de nouvelles directives pourraient être émises.

La transmission par aérosol de la COVID 19 rappelle que le port du masque dans les lieux publics est un outil de protection nécessaire.