La société secrète a œuvré jusqu’en 1965 à la défense des intérêts francophones. Lors de la dissolution de l’ordre, tous les documents devaient être détruits. Toutefois, le commandant de la commanderie de Grand-Sault a choisi de conserver les documents, qu’il a ressortis l’automne dernier.

La mallette dans laquelle étaient conservées les reliques de cette organisation, aussi appelé «La Patente», a été remise au président de Richelieu-International, Luc Doucet, en novembre dernier. Celle-ci contenait notamment des procès-verbaux, des listes de membres et les statuts de l’organisation qui avaient été étonnamment bien préservés.

D’ici quelques semaines, les documents seront remis au Centre d’études acadiennes de l’Université de Moncton. Cela pourrait permettre d’en connaitre davantage sur cette organisation, dont l’existence est demeurée secrète jusqu’en 1963.

L’Ordre de Jacques-Cartier a contribué à la création de divers organismes qui font la promotion de la francophonie dont la Société Richelieu.