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Des sanctions plus sévères contre l’alcool au volant au Nouveau-Brunswick

Publié le 7 janvier 2025 à 17:06, modifié le 7 janvier 2025 à 17:06

Par: Alex Delcourt

Depuis le 1er janvier dernier, les agents de la GRC ont plus de pouvoir pour agir pendant les arrestations. Maintenant, les agents de la paix ont des options. Les policiers peuvent désormais donner des sanctions directement après l’interception. L’agent de la GRC a maintenant le choix d’utiliser une sanction plutôt qu’une autre en fonction du contexte et du profil de la personne interceptée.

Parmi les nouveautés, les agents de la GRC peuvent maintenant mettre des véhicules en fourrière jusqu’à 60 jours pour les taux supérieurs à point zéro huit. La mise en place d’un antidémarreur éthylomètre sera possible également. À point zéro cinq, ils pourront suspendre le permis d’un conducteur pendant une semaine. La mise en fourrière sera également possible.

« Ça vient à un gros avantage pour les policiers et pour la sécurité publique sur nos chemins. » – Hans Ouellette, caporal de la GRC au Nouveau-Brunswick

Auparavant, les policiers avaient l’unique option d’amener les citoyens interceptés à la cour criminelle. Ils pouvaient également suspendre le permis d’un citoyen ayant un taux d’alcool supérieur à 0.08 pendant trois mois.

« Ensuite, après trois mois, cette personne-là pourrait peut-être conduire de nouveau parce qu’elle attendait sa date de cour. Ça peut être achalandé. Ça peut prendre du temps. Est-ce que cette personne-là va être trouvée coupable en cours, oui ou non… » – Hans Ouellette, caporal de la GRC au Nouveau-Brunswick

Les citoyens rencontrés aujourd’hui sont favorables à ces changements.

« Je pense que c’est correct. Il arrive encore des choses pas possibles. C’est pour protéger les citoyens. Je pense que c’est correct pour tout le monde. » – Citoyen de Caraquet
« C’est la bonne chose. Ça va sauver des vies. » – Citoyen de Caraquet

Selon le caporal Hans Ouellette, ces nouvelles mesures diminueront le nombre de conducteurs en état d’ébriété sur les routes du Nouveau-Brunswick, réduisant par le fait même les collisions potentielles. Selon ses informations, en 2023, 22 personnes ont perdu la vie en raison de l’alcool ou la drogue au volant au Nouveau-Brunswick. Monsieur Ouellette espère que les mentalités continuent de changer concernant l’alcool au volant.

« On est plus dans ces jours-là. Ce n’est plus, je vais prendre deux ou trois bières et ça va être correct. Non. On n’est plus dans ce monde-là. On perd tellement de vies. » – Hans Ouellette, caporal de la GRC au Nouveau-Brunswick

Le caporal Hans Ouellette incite les citoyens à composer le 911 dans un contexte d’alcool au volant connu ou soupçonné.