En opération depuis 1967, l’hôtel de ville de Bonaventure est sur le point de subir une véritable cure de jeunesse.

« Je vous dirais que principalement, c’est sa vétusté, l’isolation, que ce soit au niveau de l’infiltration d’eau, au niveau de la fenestration et les portes aussi. C’est plein de choses comme ça, on en profite aussi pour améliorer le bâtiment et qu’il soit plus fonctionnel […] L’objectif c’est qu’on ait une salle du conseil d’une cinquantaine de places et qu’on récupère tous les bureaux administratifs et qu’on les mette au même endroit », explique le maire de Bonaventure, Roch Audet.

Le projet qui est dans les cartons de la ville depuis plus de dix ans a franchi une étape importante en début de semaine.

« On a accepté, on a donné le mandat officiellement à l’entreprise Marcel Charest et fils pour qu’il puisse commencer. On parle de mars-avril, au printemps 2022 », assure monsieur Audet.

Seulement deux soumissions ont été reçues pour ce projet. Évalués au départ par la ville à 3,5 millions de $, les travaux coûteront finalement plus cher que prévu.

« Il y a une réalité aujourd’hui que ça coûte beaucoup plus cher pour construire. Ça, on ne l’a jamais caché. On ne s’attendait pas à voir un montant aussi élevé, mais on est à 5 029 000$, c’est le plus bas soumissionnaire. Le gouvernement a accepté le coût de rénovation et puis on est à 64% d’aide financière. On parle de 3 250 000$ d’aide financière pour réaliser le projet. On est à la place où on devait être », estime le maire de Bonaventure.

Dans la population, les réactions sont partagées sur la hausse de l’évaluation des coûts des travaux.

« S’il ne hausse pas les taxes, je n’ai rien contre ça. Si c’est dû, c’est dû, je n’ai rien contre ça! », croit un homme.

« C’est un taux assez haut, ç’a pas mal monté », estime une citoyenne.

« C’est sûr que c’est un peu dispendieux, mais on n’y peut rien probablement », assure un résident de Bonaventure.

Les travaux dureront entre 8 et 12 mois. Les employés et les services de l’hôtel de ville seront transférés dans l’ancien centre local d’emploi situé dans le cœur du village.